Le discret et le continu
8 Septembre - 20 Octobre 2018
Résine polyuréthane, mousse P.U, Peinture acrylique
145 x 91,7 x 8,5 cm
Ces moulages en résine résultent du lent écoulement de l'eau à travers un lit de silice, présentant l'image figée d'un continuum liquide. Les formes subtiles tout autant que les lignes tracées semblent être l'émanation d'une intelligence de l'eau, un réseau profond de neurones, une sculpture auto-générée et répondant à sa propre logique. Prenant également l'attrait de la miniature et de la maquette, l'oeuvre poursuit une recherche initiée dans des oeuvres plus anciennes comme par exemple États Inversés ou Inframince Mont-Blanc.
Résine polyuréthane, mousse P.U, Peinture acrylique
142,3 x 92 x 10 cm
Ces moulages en résine résultent du lent écoulement de l'eau à travers un lit de silice, présentant l'image figée d'un continuum liquide. Les formes subtiles tout autant que les lignes tracées semblent être l'émanation d'une intelligence de l'eau, un réseau profond de neurones, une sculpture auto-générée et répondant à sa propre logique. Prenant également l'attrait de la miniature et de la maquette, l'oeuvre poursuit une recherche initiée dans des oeuvres plus anciennes comme par exemple États Inversés ou Inframince Mont-Blanc.
Résine polyuréthane, mousse P.U, Peinture acrylique
141 x 91,6 x 7,8 cm
Ces moulages en résine résultent du lent écoulement de l'eau à travers un lit de silice, présentant l'image figée d'un continuum liquide. Les formes subtiles tout autant que les lignes tracées semblent être l'émanation d'une intelligence de l'eau, un réseau profond de neurones, une sculpture auto-générée et répondant à sa propre logique. Prenant également l'attrait de la miniature et de la maquette, l'oeuvre poursuit une recherche initiée dans des oeuvres plus anciennes comme par exemple États Inversés ou Inframince Mont-Blanc.
Résine polyuréthane, mousse P.U, Peinture acrylique
147 x 91,6 x 9 cm
Ces moulages en résine résultent du lent écoulement de l'eau à travers un lit de silice, présentant l'image figée d'un continuum liquide. Les formes subtiles tout autant que les lignes tracées semblent être l'émanation d'une intelligence de l'eau, un réseau profond de neurones, une sculpture auto-générée et répondant à sa propre logique. Prenant également l'attrait de la miniature et de la maquette, l'oeuvre poursuit une recherche initiée dans des oeuvres plus anciennes comme par exemple États Inversés ou Inframince Mont-Blanc.
Résine polyuréthane, mousse P.U, Peinture acrylique
141 x 91,8 x 4 cm
Ces moulages en résine résultent du lent écoulement de l'eau à travers un lit de silice, présentant l'image figée d'un continuum liquide. Les formes subtiles tout autant que les lignes tracées semblent être l'émanation d'une intelligence de l'eau, un réseau profond de neurones, une sculpture auto-générée et répondant à sa propre logique. Prenant également l'attrait de la miniature et de la maquette, l'oeuvre poursuit une recherche initiée dans des oeuvres plus anciennes comme par exemple États Inversés ou Inframince Mont-Blanc.
Résine polyuréthane, mousse P.U, Peinture acrylique
140 x 91,6 x 9 cm
Ces moulages en résine résultent du lent écoulement de l'eau à travers un lit de silice, présentant l'image figée d'un continuum liquide. Les formes subtiles tout autant que les lignes tracées semblent être l'émanation d'une intelligence de l'eau, un réseau profond de neurones, une sculpture auto-générée et répondant à sa propre logique. Prenant également l'attrait de la miniature et de la maquette, l'oeuvre poursuit une recherche initiée dans des oeuvres plus anciennes comme par exemple États Inversés ou Inframince Mont-Blanc.
Expositions:
- Vestiges d'une pensée tactile, Le Radar, Espace d'art actuel, Bayeux, France, 2019
- Le discret et le continu, Galerie Anne-Sarah Bénichou, Paris, France, 2018
Résine polyuréthane, mousse P.U, Peinture acrylique
145 x 91,2 x 9 cm
Ces moulages en résine résultent du lent écoulement de l'eau à travers un lit de silice, présentant l'image figée d'un continuum liquide. Les formes subtiles tout autant que les lignes tracées semblent être l'émanation d'une intelligence de l'eau, un réseau profond de neurones, une sculpture auto-générée et répondant à sa propre logique. Prenant également l'attrait de la miniature et de la maquette, l'oeuvre poursuit une recherche initiée dans des oeuvres plus anciennes comme par exemple États Inversés ou Inframince Mont-Blanc.
Image : 6,67 x 10 cm
Mu fait écho à l'ange déchu de Nagasaki, en ce qu'elle montre la forme désertée d'un animal déjà envolé: non pas un fantôme, juste une enveloppe. C'est une mue de cigale en vue macroscopique qui révèle son caractère inanimé par la transparence de son ancien habitacle, comme un corps fané, à l'image d'une continuité qui se dissout ou se recompose.
Image : 60 x 71,5 cm
L'Ange de Nagasaki est la représentation d'une statue mutilée par la bombe atomique larguée sur Nagasaki le 9 août 1945. Faisant autrefois partie intégrante de la cathédrale d'Urakami, ce visage angélique fut offert comme symbole de paix à l'UNESCO en 1976 par le gouvernement japonais. Il fut dès lors placé dans les jardins de l'institution à Paris. La statue originale est donc tout à la fois document et monument en ce qu'elle fut le témoin direct du cataclysme atomique et dans le fait que les stigmates liés à cet évènement lui confèrent une forte portée symbolique. Un monument donc qui se souvient de lui-même.
11,9 x 14,1 x 4,6 cm
Kintsugi est une reconstruction, ou plutôt la reconstitution, d'une statue en partie détruite par la bombe atomique larguée sur Nagasaki le 9 août 1945. Le visage tronqué de l'Ange de Nagasaki est ici reconstitué par l'artiste qui en présente la moitié disparue. Matérialisée dans un bloc de marbre blanc, cette partie manquante répare en puissance la figure de l'Ange; alter ego spectral et céleste de la figure humaine.
Pierre reconstituée
13 x 13,5 x 10,5 cm
Daté et signé en dessous de l'oeuvre
Avec cette nouvelle série, Julien Discrit poursuit et croise deux réflexions qui sont au coeur de son travail: l'une sur les pierres, les minéraux, les cristaux, et l'autre sur les rapports d'échelle, spatiaux, géologiques et temporels de l'homme dans son environnement. Comme de futurs fossiles, ces sculptures de mains d'homme tenant des roches fixent un geste presque archaïque de préhension. En un instantané, elles proposent un « devenir pierre » qui se joue à la fois des matériaux - organique et minéral mêlés l'un à l'autre en un autre encore formé de pierre reconstituée - mais aussi des pratiques artistiques et historiques au sens où il s'agit d'inventer une esthétique contemporaine à partir d'une ruine archéologique artificielle. Il révèle ainsi les formes esthétiques déjà données dans notre environnement comme ces pierres qui sont en elles-mêmes des formes sculpturales finies.
Exposition:
- Le discret et le continu, Galerie Anne-Sarah Bénichou, Paris, France, 2018
Pierre reconstituée, roche
10 x 15 x 13 cm
Avec cette série, Julien Discrit poursuit et croise deux réflexions qui sont au coeur de son travail: l'une sur les pierres, les minéraux, les cristaux, et l'autre sur les rapports d'échelle, spatiaux, géologiques et temporels de l'homme dans son environnement. Comme de futurs fossiles, ces sculptures de mains d'homme tenant des roches fixent un geste presque archaïque de préhension. En un instantané, elles proposent un « devenir pierre » qui se joue à la fois des matériaux - organique et minéral mêlés l'un à l'autre en un autre encore formé de pierre reconstituée - mais aussi des pratiques artistiques et historiques au sens où il s'agit d'inventer une esthétique contemporaine à partir d'une ruine archéologique artificielle. Il révèle ainsi les formes esthétiques déjà données dans notre environnement comme ces pierres qui sont en elles-mêmes des formes sculpturales finies.
Pierre reconstituée
13 x 10 x 7,5 cm
Avec cette série, Julien Discrit poursuit et croise deux réflexions qui sont au coeur de son travail: l'une sur les pierres, les minéraux, les cristaux, et l'autre sur les rapports d'échelle, spatiaux, géologiques et temporels de l'homme dans son environnement. Comme de futurs fossiles, ces sculptures de mains d'homme tenant des roches fixent un geste presque archaïque de préhension. En un instantané, elles proposent un « devenir pierre » qui se joue à la fois des matériaux - organique et minéral mêlés l'un à l'autre en un autre encore formé de pierre reconstituée - mais aussi des pratiques artistiques et historiques au sens où il s'agit d'inventer une esthétique contemporaine à partir d'une ruine archéologique artificielle. Il révèle ainsi les formes esthétiques déjà données dans notre environnement comme ces pierres qui sont en elles-mêmes des formes sculpturales finies.
Pierre reconstituée, résine polyuréthane
9 x 19,5 x 11 cm
Avec cette série, Julien Discrit poursuit et croise deux réflexions qui sont au coeur de son travail: l'une sur les pierres, les minéraux, les cristaux, et l'autre sur les rapports d'échelle, spatiaux, géologiques et temporels de l'homme dans son environnement. Comme de futurs fossiles, ces sculptures de mains d'homme tenant des roches fixent un geste presque archaïque de préhension. En un instantané, elles proposent un « devenir pierre » qui se joue à la fois des matériaux - organique et minéral mêlés l'un à l'autre en un autre encore formé de pierre reconstituée - mais aussi des pratiques artistiques et historiques au sens où il s'agit d'inventer une esthétique contemporaine à partir d'une ruine archéologique artificielle. Il révèle ainsi les formes esthétiques déjà données dans notre environnement comme ces pierres qui sont en elles-mêmes des formes sculpturales finies.
Pierre reconstituée, résine polyuréthane
13 x 10 x 7,5 cm
Avec cette nouvelle série, Julien Discrit poursuit et croise deux réflexions qui sont au coeur de son travail: l'une sur les pierres, les minéraux, les cristaux, et l'autre sur les rapports d'échelle, spatiaux, géologiques et temporels de l'homme dans son environnement. Comme de futurs fossiles, ces sculptures de mains d'homme tenant des roches fixent un geste presque archaïque de préhension. En un instantané, elles proposent un « devenir pierre » qui se joue à la fois des matériaux - organique et minéral mêlés l'un à l'autre en un autre encore formé de pierre reconstituée - mais aussi des pratiques artistiques et historiques au sens où il s'agit d'inventer une esthétique contemporaine à partir d'une ruine archéologique artificielle. Il révèle ainsi les formes esthétiques déjà données dans notre environnement comme ces pierres qui sont en elles-mêmes des formes sculpturales finies.
113 x 94,6 x 9,5 cm
Cette œuvre est le moulage d'un miroir, de son cadre comme de sa surface réfléchissante. En appréhendant cet objet dans sa globalité, elle en devient une tentative d'empreinte d'un reflet. Témoin de l'incapacité de retranscrire ce phénomène, l'œuvre met en avant l'essence de cet objet par l'inexistant, le vide, l'impossible.
Page de carnet estampée
21 x 13 cm
Chaque pièce de la série Diagrammes propose le récit d'un rêve, sélectionné parmi ceux de l'artiste, et matérialisé sur une page de carnet. Un léger enfoncement, obtenu grâce à une machine à écrire dénuée de ruban encreur, vient créer les lettres et les mots de ces scénarios invisibles.
Texte :
Je suis à Berlin, la ville est composée en croix avec de chaque côté des collines assez hautes. En haut de l'une d'elles, dans un hôtel de luxe, se tient une exposition. Pour s'y rendre le bus emprunte des routes de montagne très escarpées, en passant les virages je vois des affleurements de roches blanches très particuliers, puis des roches translucides, comme du quartz rose et vert. C'est absolument magnifique.
Au centre de l'exposition se trouve un grand crâne en silicone transparent. À l'intérieur de celui-ci on distingue l'empreinte d'un autre crâne. L'ensemble forme donc une sorte de membrane. À côté se trouve une paire de longs gants, sur ce même principe. Pour me montrer la finalité de son projet, l'artiste Christian Anderson enfile cette sorte de cagoule et je vois donc sa tête à l'intérieur de cette gangue, se superposant au profil du crâne dont il a fait le moule. La cagoule, ainsi que la paire de gants sont présentées dans une caisse en bois, où des cavités recueillent les objets.
Le discret et le continu
Pour sa seconde exposition à la galerie Anne-Sarah Bénichou, Julien Discrit explore les notions de discret et de continu. La figure du fragment tout autant que le fluide, composent un nouvel ensemble d'oeuvres, qui mettent en relief les continuités et discontinuités exprimées dans notre rapport au monde et aux objets. Rivières fossiles, membres fantômes et pierres reconstituées peuplent ainsi cette exposition, dont le temps et la mémoire sont les matériaux principaux.
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