Pré, près, prêt, pré
169 x 138 cm
Cristalli di carta appartient à la série des Citta di carta, traduit littéralement par « les villes de papier ». En trouvant cette chute de tissu blanc, Marion Baruch y a retrouvé la carte d'une ville, qui semblait éphémère et fragile de par sa couleur et ses formes délicates. Le titre, en plus d'évoquer son sujet, fait référence à un procédé en géographie qui consiste à ajouter une ville fictive sur une carte pour la protéger d'un éventuel plagiat. Ainsi, Cristalli di carta représente matériellement une ville fictive et éphémère, connectant ainsi ses formes avec un espace physique imaginaire.
100 x 154 cm
100 x 146,5 cm
Marion Baruch est depuis les années 2000 atteinte d'une maladie altérant sa vue. Cette contrainte physique la mène à appréhender ses œuvres dans leur ensemble sans se focaliser réellement sur les détails. C'est l'impression qu'elle a des formes créées par le passage de l'industrie textile qui l'intéresse, à la manière d'un langage qu'elle déchiffre, invente et retranscrit. Les variations des dessins, notamment l'opposition entre le cadre et les découpes préoccupent l'artiste qui va créer des œuvres devenant tout autant sculptures que compositions picturales.
133 x 55 cm
En revenant vers un art formel suite à une longue période d'art relationnel, Marion Baruch a opéré un changement majeur dans sa carrière à partir de la fin des années 2000. Réalisant des oeuvres à partir de chutes de tissu qu'elle récupère de l'industrie textile milanaise, elle a commencé ce nouveau cycle par des citations de l'histoire de l'art et des artistes qui l'ont touchée. À la suite de cette période, elle s'est tournée vers des portraits et des références à la musique. La série des Arpa crée une résonance entre les dessins du tissu et ces instruments à corde, venant ainsi insister sur l'analogie entre l'architecture et la musique.
37,5 x 157 cm
Après une longue période de pratique d'un art conceptuel puis relationnel, Marion Baruch a été confrontée à certaines limites physiques liées à son âge. Elle opère ainsi un tournant majeur dans sa carrière à la fin des années 2000, en retournant vers un art formel, et découvre le potentiel pictural des chutes de tissu produites par l'industrie textile. Son premier geste dans ce nouveau cycle artistique est de lier son travail sur cette matière destinée à l'oubli, avec les grands maîtres modernes qui l'ont influencée. Ainsi, l'artiste commence à consacrer ses sculptures en les dédiant à des artistes qu'elle aime et qu'elle a aimé, comme des citations libres et spontanées de l'histoire de l'art qui défile sous ses yeux dans ces espaces de vide.
176 x 54 cm
Après une longue période de pratique d'un art conceptuel puis relationnel, Marion Baruch a été confrontée à certaines limites physiques liées à son âge. Elle opère ainsi un tournant majeur dans sa carrière à la fin des années 2000, en retournant vers un art formel, et découvre le potentiel pictural des chutes de tissu produites par l'industrie textile. Son premier geste dans ce nouveau cycle artistique est de lier son travail sur cette matière destinée à l'oubli, avec les grands maîtres modernes qui l'ont influencée. Ainsi, l'artiste commence à consacrer ses sculptures en les dédiant à des artistes qu'elle aime et qu'elle a aimé, comme des citations libres et spontanées de l'histoire de l'art qui défile sous ses yeux dans ces espaces de vide.
104 x 15 cm
Après une longue période de pratique d'un art conceptuel puis relationnel, Marion Baruch a été confrontée à certaines limites physiques liées à son âge. Elle opère ainsi un tournant majeur dans sa carrière à la fin des années 2000, en retournant vers un art formel, et découvre le potentiel pictural des chutes de tissu produites par l'industrie textile. Son premier geste dans ce nouveau cycle artistique est de lier son travail sur cette matière destinée à l'oubli, avec les grands maîtres modernes qui l'ont influencée. Ainsi, l'artiste commence à consacrer ses sculptures en les dédiant à des artistes qu'elle aime et qu'elle a aimé, comme des citations libres et spontanées de l'histoire de l'art qui défile sous ses yeux dans ces espaces de vide.
79,5 x 155 cm
Les codes et le langage sont parties intégrantes du travail de Marion Baruch. Les chutes de tissu qu'elle utilise pour créer ses oeuvres sont elles-mêmes une forme langage qui imprime le passage du corps, mais reflète aussi la société productive et industrielle. Issue de la série « variations », l'oeuvre Numérologie fait référence à un ensemble de croyances attribuant des caractéristiques à des nombres, faisant varier les interprétations selon le contexte. Ce sont ces variations infimes, mais bien réelles qui intéressent l'artiste dans cette sculpture. Les motifs en apparence réguliers, constituent en réalité un ensemble d'oscillations qui dansent différemment selon l'espace dans lequel l'oeuvre est accrochée. Le hasard se retrouve donc au centre du mécanisme de variation, déclinant une oeuvre toujours légèrement différente à chaque fois qu'elle est montrée.
48 x 119 cm
Le triptyque Tre Ovali réalisé en 2015 pour une exposition en Italie se compose de trois chutes de tissu comportant en leur centre des ovales vides. Marion Baruch a imaginé ces formes comme de petits objets destinés à la vente, créant conceptuellement une petite boutique. Comme souvent chez l'artiste, ce rapport entre le vide - ici ces trois trous - et sa matérialité imaginaire viennent ironiquement dialoguer pour faire de ces rebuts destinés à l'oubli, des produits de consommation; ou comment se moquer de la surconsommation en vendant du « rien ».
66 x 16,5 cm
Après une longue période de pratique d'un art conceptuel puis relationnel, Marion Baruch a été confrontée à certaines limites physiques liées à son âge. Elle opère ainsi un tournant majeur dans sa carrière à la fin des années 2000, en retournant vers un art formel, et découvre le potentiel pictural des chutes de tissu produites par l'industrie textile. Son premier geste dans ce nouveau cycle artistique est de lier son travail sur cette matière destinée à l'oubli, avec les grands maîtres modernes qui l'ont influencée. Ainsi, l'artiste commence à consacrer ses sculptures en les dédiant à des artistes qu'elle aime et qu'elle a aimé, comme des citations libres et spontanées de l'histoire de l'art qui défile sous ses yeux dans ces espaces de vide.
283 x 298 cm
©Noah Stolz
Élaborant des oeuvres à partir de chutes de tissu de l'industrie textile, Marion Baruch a réalisé une série intitulée « variations » comprenant plusieurs lambeaux de textile identiques. En les accrochant de différentes manières, ces formes viennent se compléter dans l'espace et la mémoire, formant un tout harmonieux. Dans la même lignée, elle a produit une série d'« extensions », où les tissus se prolongent l'un et l'autre, notamment lorsqu'ils ont la même coupe, mais sont cassés ou séparés. Zusammen signifie « ensemble » en allemand. Sans désigner un couple ou une paire, ce titre consacre ce diptyque à la manière d'une union, où chaque partie résonne dans l'autre comme un récit commun interactif.
199 x 186,5 cm
Le travail de Marion Baruch sur les rebuts de l'industrie textile évoque un certain nomadisme qui s'appliquerait à la matière. Les sculptures de l'artiste se saisissent du négatif des vêtements dessinés à taille humaine pour être ensuite consommés. Pourtant, ce négatif prend un chemin différent et voyage dans un tout autre univers que ce à quoi il était initialement destiné. Le vide et le plein sont intimement complémentaires pour l'artiste. Dans Mon corps où es-tu ?, l'artiste fait référence à l'une des performances du même nom réalisée en 2009 lorsqu'elle pratiquait l'art relationnel. Elle avait vidé l'intégralité de son appartement pour y accueillir des inconnus, et ainsi le remplir autrement. Un peu plus tard, elle avait comblé l'espace de boites de médicaments marquant une évolution dans son rapport à son propre corps vieillissant. Dans l'oeuvre de Marion Baruch, il est ainsi toujours question de rapport à l'autre et au corps.
4 parties - 300 x 320 cm (environ), dimensions variables
©Noah Stolz
Il est rare que Marion Baruch réalise des fleurs, car elle n'aime pas particulièrement leur motif bucolique. À l'origine, La vitesse des fleurs devait représenter des cerfs-volants. Cependant, l'artiste n'était pas très convaincue par cette idée. Ainsi, en les accrochant, elle a découvert que ces chutes de tissu se comportaient comme des fleurs qui, sans réellement bouger, gardent tout de même un côté mouvant, éphémère et aérien. Venant accentuer l'aspect fugitif de ces plantes, le titre ajoute cette notion de fragilité et de vie, de croissance et d'évolution.
77 x 29 cm
Depuis les années 2010, Marion Baruch élabore des oeuvres à partir de chutes de tissu de l'industrie textile italienne, qui deviennent sculptures tout autant que compositions picturales. Elle opère une sélection des formes et des matières, tout en travaillant sur la manière dont le tissu va habiter et recomposer l'espace. I piccoli sicuri di sé, littéralement « les petits sûrs d'eux-mêmes », est une pièce qui ne lui évoquait rien de spécifique lorsqu'elle l'a vue pour la première fois. Néanmoins, à force de l'observer, sa forme et sa petite taille l'ont attirée, en lui inspirant ce titre, comme si elle ne pouvait refuser cette assurance de la présence qu'elle dégageait.
En dialogue avec la première grande rétrospective muséale consacrée à l'artiste dans plusieurs pays d'Europe, la seconde exposition personnelle de Marion Baruch à la galerie se concentre sur son travail récent à partir de rebuts de l?industrie textile. Hommage à l'ouvrage La fabrique du pré de Francis Ponge, le titre de l'exposition fait allusion à la fragilité de l'image et de la parole. Dans son travail, Marion Baruch n'a de cesse de questionner et de mettre en dialogue - souvent avec humour - les ambiguïtés et interstices qui se cristallisent dans nos représentations et plus particulièrement à travers le langage. Entre références libres à l'histoire de l'art, allusion à des paysages imaginés ou encore travail sur la variation des formes, les ?uvres de l'artiste présentées dans cette exposition s'attachent à revisiter la sensibilité du monde qui nous entoure.