Le Souvenir des pierres
Image : 60 x 80 cm
Encadrement : 62 x 82 cm
La série Mont Analogue prend pour objet le jeu sur les rapports d'échelles. Il s'agit de portraits de petits cailloux collectés pour leur potentiel de ressemblance à des ensembles montagneux. La prise de vue accentue la perte de repère spatiaux et le rapport d'échelle entre relief naturel et microcosme.
80 x 80 cm
Ces cartes de la Guyane française ont été dressée par l'IGN. Leur particularité est de représenter des zones blanches, exemptes d'informations et désignées sur la carte sous l'appellation «nuages». Ce sont ces vides, ces manques qui ont été découpés ici, dessinant en négatif les cumulus présents lors des prises de vues aériennes de la zone.
28 x 37,9 x 8,8 cm
Surface entre-deux, ligne de contact incertaine, Inframince (Mont-Blanc) est une stèle blanche, surmontée d'un bloc de résine transparent et luminescent. Cette lueur vient souligner la fine membrane opaque qui semble diviser le bloc en deux, et qui dessine un relief accidenté, copie miniature du massif du Mont-Blanc. Cette épaisseur infime et bosselée, scrupuleusement réalisée à partir d'une carte de l'IGN, matérialise, à l'intérieur du bloc, la limite impalpable entre ciel et montagne.
Collection FRAC Lorraine, Metz, France
80 x 80 cm
Ces cartes de la Guyane française ont été dressée par l'IGN. Leur particularité est de représenter des zones blanches, exemptes d'informations et désignées sur la carte sous l'appellation «nuages». Ce sont ces vides, ces manques qui ont été découpés ici, dessinant en négatif les cumulus présents lors des prises de vues aériennes de la zone.
Image : 90 x 60 cm
Encadrement : 92 x 62 x 4 cm
La série Mille Mississippi prend comme point de départ des données d'élévation, c'est-à-dire des relevés de terrains, des relevés topographiques. Les images sont traitées par des variations de couleurs assez fines, en fonction de l'altitude. Ces quatre images montrent certaines zones de la vallée du Mississippi, dont la particularité est la grande quantité de méandres, dont la plupart sont des méandres « fantômes ». Les images ainsi obtenues créent une sorte de palimpseste de volutes de tous les anciens tracés, de tous les anciens cours du fleuve sur quelques milliers d'années.
Expositions:
- Mapping at last, Galerie Eric Mouchet, du 4 février au 25 mars 2017, Paris, France
- Le Souvenir des pierres, Galerie Anne-Sarah Bénichou, du 21 mai au 23 juillet 2016, Paris, France
19,9 x 460 cm
4,6 milliards d’années sont matérialisées par une ligne de 4,6 mètres.
Une fois ce rapport d’échelle installé, il en découle qu’une année est égale à un nanomètre. On peut aussi en déduire qu’il y a un milliard de nanomètres dans un mètre.
Page de carnet estampée
20,1 x 12,5 cm
Chaque pièce de la série Diagrammes propose le récit d'un rêve, sélectionné parmi ceux de l'artiste, et matérialisé sur une page de carnet. Un léger enfoncement, obtenu grâce à une machine à écrire dénuée de ruban encreur, vient créer les lettres et les mots de ces scénarios invisibles.
Exposition:
- Le souvenir des pierres, Galerie Anne-Sarah Bénichou, Paris, du 21 mai au 16 juillet 2016
Diagramme n°071214-081214 - "Mont Viso"
Je marche sur un sentier de montagne avec un ami.
Notre objectif est d'atteindre le sommet du Mont Viso.
Au bout d'un moment nous arrivons enfin à la minuscule plate-forme qui constitue le sommet.
Nous nous reposons un instant pour profiter du panorama.
En voulant m'asseoir je fais basculer une grosse roche qui tombe sur le sol et se brise
immédiatement en deux, presque en son milieu.
Je me rends alors compte que sur une des deux faces mise à nu est inscrit quelque chose; un mot est gravé dans la pierre.
Je me demande comment ce mot a bien pu être gravé à l'intérieur de la roche.
Je m'approche pour pouvoir le déchiffrer, je n'arrive pas à le lire.
Dimensions variables
La série Sédiments s'attache à rendre compte de phénomènes microscopiques. C'est le fruit d'une sédimentation, au sens propre comme au figuré, d'un lent travail du temps sur des éléments qui se combinent et se transforment pour créer un «objet fossile», le souvenir d'une expérience passée et la trace d'un sédiment futur.
12 x 16 x 4,5 cm
En juillet 2009, lors d'un voyage dans le désert du Mojave l'artiste a effectué un prélèvement de terre en remplissant deux boitiers vides de pellicules photo couleur 135mm. Une fois revenu en France, parmi d'autres souvenirs, il a retrouvé ces deux boitiers. Le contenu a été trié selon un système de tamis, de différents diamètres puis placé dans des tubes à essai afin de savoir ce dont est fait le désert.
60 x 40 cm
Inspiré d’une nouvelle de Borges, Le miroir et le masque, l’œuvre Le masque et le miroir, présente derrière un verre dépoli un mot qui reste indéchiffrable. Quel que soit l’effort du spectateur, ces lettres demeurent insaisissables. C’est alors à l’imagination de travailler et ce mot devient le mot de tous les possibles, tous les mots à la fois.
Exposition:
- Le souvenir des pierres, Galerie Anne-Sarah Bénichou, Paris, du 21 mai au 16 juillet 2016
- Loin des yeux, Centre d'art contemporain de Montréal, du 16 avril au 11 juin 2016
Dimensions variables. Env. 22 x 17,5 x 13 cm
La série Sédiments s'attache à rendre compte de phénomènes microscopiques. C'est le fruit d'une sédimentation, au sens propre comme au figuré, d'un lent travail du temps sur des éléments qui se combinent et se transforment pour créer un «objet fossile», le souvenir d'une expérience passée et la trace d'un sédiment futur.
Image : 90 x 60 cm
Encadrement : 92 x 62 x 4 cm
La série Mille Mississippi prend comme point de départ des données d'élévation, c'est-à-dire des relevés de terrains, des relevés topographiques. Les images sont traitées par des variations de couleurs assez fines, en fonction de l'altitude. Ces quatre images montrent certaines zones de la vallée du Mississippi, dont la particularité est la grande quantité de méandres, dont la plupart sont des méandres « fantômes ». Les images ainsi obtenues créent une sorte de palimpseste de volutes de tous les anciens tracés, de tous les anciens cours du fleuve sur quelques milliers d'années.
Exposition:
- Le souvenir des pierres, Galerie Anne-Sarah Bénichou, Paris, France, du 21 mai au 23 juillet 2016
25 x 12 x 10 mm
L'opale est une pierre cristalline dont les cristaux ne se forment qu'en pseudomorphose, c'est-à-dire par transformation d'un solide existant, les plus fréquentes étant celles du bois, des coquillages et des os. Cette idée de lente transformation de la matière osseuse en minéral est reprise ici par le façonnage d'une opale blanche en forme de dent humaine, comme le résidu d'un squelette fictif ou la création d'un fossile du futur.
Image : 24 x 32 cm
Encadrement : 35,5 x 43,4 cm
Le 3 mai 1836, un dénommé D.Julien grave son nom sur les flancs du Labyrinth Canyon, dans les méandres de la Green River, au sud de l'Utah. Par ce geste inaugural, il laisse le témoignage du premier européen connu à avoir pénétré dans cette zone reculée en même temps qu'il ouvre la voie à d'autres graffitis, d'autres signatures. Quelques 173 années plus tard, l'artiste part à la recherche de ce double homonymique. La photographie Looking for D.Julien -Labyrinth Canyon- relate cette expérience liée à l'identité, au temps qui s'écoule et à l'importance de la trace.
Page de carnet estampée
20,1 x 12,5 cm
Chaque pièce de la série Diagrammes propose le récit d'un rêve, sélectionné parmi ceux de l'artiste, et matérialisé sur une page de carnet. Un léger enfoncement, obtenu grâce à une machine à écrire dénuée de ruban encreur, vient créer les lettres et les mots de ces scénarios invisibles.
Expositions:
- Le souvenir des pierres, Galerie Anne-Sarah Bénichou, 2016
- Territoire Hopi, Galerie Ygrec, Paris, 2015-2016
Diragramme n° 070412-080412 "Papier calque"
Je suis dans un magasin de fournitures de
beaux-arts. Je cherche du papier, du papier
calque. Je ne sais pas lequel choisir et demande
toutes sortes de références à la vendeuse. Je
finis par en acheter de plusieurs sortes.
Une fois sorti du magasin je me retrouve dans une
école primaire désertée. Je sors une feuille
transparente et la tiens à bout de bras devant
moi. C’est en fait une caméra, une surface
photosensible à travers laquelle je regarde et
filme en même temps la cour, les salles.
J’effectue des mouvements très lents et flottants,
tout en regardant à travers la feuille.
Au détour d'un couloir je découvre des photos de
classes punaisées au mur. Je suis présent sur
plusieurs d'entre elles, je dois avoir autour de
5 ou 6 ans.
Je comprends alors que la feuille de calque est
ce qui permet de filmer mon passé.
74,5 x 40,5 cm
Reprenant les principes des cartes de navigation micronésiennes, Carte Mémoire propose une cartographie "primitive" et personnelle de la ville de Montréal. Construite de façon schématique, sans respect des distances, elle constitue un support pour la mémorisation de l'espace et de ses flux en figurant les lieux retenus comme les îlots d'un archipel intime.
80 x 80 cm
Ces cartes de la Guyane française ont été dressée par l'IGN. Leur particularité est de représenter des zones blanches, exemptes d'informations et désignées sur la carte sous l'appellation «nuages». Ce sont ces vides, ces manques qui ont été découpés ici, dessinant en négatif les cumulus présents lors des prises de vues aériennes de la zone.
Image : 90 x 60 cm
Encadrement : 92 x 62 x 4 cm
La série Mille Mississippi prend comme point de départ des données d'élévation, c'est-à-dire des relevés de terrains, des relevés topographiques. Les images sont traitées par des variations de couleurs assez fines, en fonction de l'altitude. Ces quatre images montrent certaines zones de la vallée du Mississippi, dont la particularité est la grande quantité de méandres, dont la plupart sont des méandres « fantômes ». Les images ainsi obtenues créent une sorte de palimpseste de volutes de tous les anciens tracés, de tous les anciens cours du fleuve sur quelques milliers d'années.
Expositions:
- L'air vibre du bourdonnement des insectes, Musée départemental d'art contemporain de Rochechouart, du 07 octobre au 17 décembre 2017, Rochechouart, France
- Le Souvenir des pierres, Galerie Anne-Sarah Bénichou, du 21 mai au 23 juillet 2016, Paris, France
Image : 90 x 60 cm
Encadrement : 92 x 62 x 4 cm
La série Mille Mississippi prend comme point de départ des données d'élévation, c'est-à-dire des relevés de terrains, des relevés topographiques. Les images sont traitées par des variations de couleurs assez fines, en fonction de l'altitude. Ces quatre images montrent certaines zones de la vallée du Mississippi, dont la particularité est la grande quantité de méandres, dont la plupart sont des méandres « fantômes ». Les images ainsi obtenues créent une sorte de palimpseste de volutes de tous les anciens tracés, de tous les anciens cours du fleuve sur quelques milliers d'années.
Image : 177,5 x 119 cm
Encadrement : 188,5 x 130 cm
La série États-inversés a été initiée en 2010 par Julien Discrit. À partir d'un découpage de la géographie étasunienne, l'artiste réinterprète le processus de d'estompage en cartographie, qui consiste à mettre en évidence les variations de terrains en reproduisant un ensoleillement fictif des pentes et ainsi de produire une impression de relief en deux dimensions. En inversant le spectre conventionnellement utilisé, et en passant ces cartes en noir et blanc, Julien Discrit créé une nouvelle manière d'appréhender les reliefs et renverse la lecture du territoire américain, créant de nouveaux motifs à partir d'un mode de représentation préexistant.
Dans un premier temps, il réalise un atlas complet du relief américain en deux volumes. Dans un second temps, en 2016, il décide de réaliser des tirages de certaines villes du livre en les reproduisant en grand format. Ce faisant, il ajoute une nouvelle dimension au travail en intégrant l'idée d'échelle qui vient bouleverser notre représentation des espaces et interroge nos manières de rendre intelligible le monde qui nous entoure.
25 min 59
Le film Sédiments montre le double parcours d'un jeune homme, isolé dans une station de bord de mer qui semble abandonnée. Au fil de ses déambulations et de ses investigations dans ce paysage, il fait la découverte d'un objet particulier qui le mène à poursuivre sa quête, son enquête. C'est à travers celle-ci que l'on navigue sur les traces, les vestiges et les ruines d'un temps passé à la fois intime et collectif.
Avec Antoine Loubry
Chef opérateur: Charles Devoyer
Ingénieur du son: Alexandre Lemore
Assistant chef opérateur: Rémy Peslouan
Script: Amélie Forestier
Régie: Thomas Merret
Étalonnage: Richard Pelmar
Film réalisé grâce au soutien de la DRAC Île-de-France et de la Direction des affaires culturelles de la Ville de Paris.
Lien vidéo : https://vimeo.com/183014024/aa5be1f779?share=copy
©2013 Julien Discrit
25 min 59
Le film Sédiments montre le double parcours d'un jeune homme, isolé dans une station de bord de mer qui semble abandonnée. Au fil de ses déambulations et de ses investigations dans ce paysage, il fait la découverte d'un objet particulier qui le mène à poursuivre sa quête, son enquête. C'est à travers celle-ci que l'on navigue sur les traces, les vestiges et les ruines d'un temps passé à la fois intime et collectif.
Avec Antoine Loubry
Chef opérateur: Charles Devoyer
Ingénieur du son: Alexandre Lemore
Assistant chef opérateur: Rémy Peslouan
Script: Amélie Forestier
Régie: Thomas Merret
Étalonnage: Richard Pelmar
Film réalisé grâce au soutien de la DRAC Île-de-France et de la Direction des affaires culturelles de la Ville de Paris.
Lien vidéo : https://vimeo.com/183014024/aa5be1f779?share=copy
©2013 Julien Discrit
25 min 59
Le film Sédiments montre le double parcours d'un jeune homme, isolé dans une station de bord de mer qui semble abandonnée. Au fil de ses déambulations et de ses investigations dans ce paysage, il fait la découverte d'un objet particulier qui le mène à poursuivre sa quête, son enquête. C'est à travers celle-ci que l'on navigue sur les traces, les vestiges et les ruines d'un temps passé à la fois intime et collectif.
Avec Antoine Loubry
Chef opérateur: Charles Devoyer
Ingénieur du son: Alexandre Lemore
Assistant chef opérateur: Rémy Peslouan
Script: Amélie Forestier
Régie: Thomas Merret
Étalonnage: Richard Pelmar
Film réalisé grâce au soutien de la DRAC Île-de-France et de la Direction des affaires culturelles de la Ville de Paris.
Lien vidéo : https://vimeo.com/183014024/aa5be1f779?share=copy
©2013 Julien Discrit
25 min 59
Le film Sédiments montre le double parcours d'un jeune homme, isolé dans une station de bord de mer qui semble abandonnée. Au fil de ses déambulations et de ses investigations dans ce paysage, il fait la découverte d'un objet particulier qui le mène à poursuivre sa quête, son enquête. C'est à travers celle-ci que l'on navigue sur les traces, les vestiges et les ruines d'un temps passé à la fois intime et collectif.
Avec Antoine Loubry
Chef opérateur: Charles Devoyer
Ingénieur du son: Alexandre Lemore
Assistant chef opérateur: Rémy Peslouan
Script: Amélie Forestier
Régie: Thomas Merret
Étalonnage: Richard Pelmar
Film réalisé grâce au soutien de la DRAC Île-de-France et de la Direction des affaires culturelles de la Ville de Paris.
Lien vidéo : https://vimeo.com/183014024/aa5be1f779?share=copy
©2013 Julien Discrit
Le titre de l'exposition, « Le Souvenir des pierres », associe des notions qui semblent s'opposer en tout points. D'abord une opposition temporelle, entre un temps immuable que les roches incarnent d'un côté, et de l'autre ce qui se dissipe sans cesse, le fugace, que la mémoire tente de maintenir en nous sous la forme précaire du souvenir.
Mais également une opposition matérielle entre la pierre qui représente communément un matériau dépourvu de vie, ou du moins une vie fossilisée, et de l'autre la mémoire qui implique au contraire le mouvement, la vie, l'activité.
C?est de cette association apparemment paradoxale que Julien Discrit a tiré les oeuvres qui composent sa première exposition personnelle à la galerie Anne-Sarah Bénichou. Chacune tente en effet à sa manière de mettre en évidence le rapport riche et dynamique qui nous lie aux pierres; dans ce qu'elles disent du temps qui s'écoule, en ce qu'elles enregistrent la mémoire du monde autant que la nôtre, et présentent des formes dont la nécessité nous fascine.
L'exposition aborde donc les champs d'investigation chers à l'artiste que sont entre autres la cartographie, la mémoire ou encore les rapports d'échelle. Au travers d'un ensemble d'oeuvres mêlant vidéo, photographie ou sculpture, elle tente de mettre au jour ce qui lie notre existence au minéral, en tant que dépositaire de nos souvenirs ou lorsque les pierres elles-mêmes se souviennent.
Julien Discrit est né en 1978 à Epernay en France. Il vit et travaille à Paris.
www.juliendiscrit.com