Rien sinon du rêve au doigt
40 x 50 cm
Signé en bas à gauche
La série Prélude de l'élan visible a été réalisée d'une seule traite par l'artiste, qui, marqué par les récits de violences et d'arrestations qui ont eu lieu récemment, a voulu retranscrire cet usage de la force physique et institutionnelle démesurée. Massinissa Selmani ne vise pas ici à décrire une action ou un événement précis, mais plutôt une situation où se joue la violence de l'autorité face à sa remise en cause par le biais de diverses formes de contestation (résistances, opinions, déboulonnages de statues, etc.). Il offre ainsi une lecture subjective de la violence physique dite « légitime » en se concentrant plus sur leur part structurelle et insondable que conjoncturelle.
50 x 65 cm
signé en bas à gauche
Dans le dessin La voix d'en face, Massinissa Selmani construit l'espace par un jeu graphique d'absence et d'ombres, où les éléments architecturaux sont révélés par ce qui les entoure. L'ombre sur l'escalier laisse deviner la possibilité de l'existence d'un objet qui se projette ; peut-être un mur invisible sur lequel repose une échelle. Le mouvement du personnage qui semble amorcer un lancer d'une bouée ou d'un pneu, accentue d'autant plus le prolongement de la scène vers la droite. Du côté opposé, se trouvent des rames sur une étendue d'herbe reposant sur ce qui semble être un rocher. Entre mouvement et immobilité, les éléments assemblés par l'artiste se « tiennent » l'un à l'autre et se compromettent, ouvrant par la même occasion une multitude de possibilités de lecture.
20,7 x 14,3 cm
signé au dos en bas à droite
S'inspirant de poèmes de Jean Sénac, Massinissa Selmani tente de saisir le rythme si particulier de l'écriture de l'auteur en utilisant l'aquarelle pour dessiner des fragments qui viennent faire écho avec le langage. Les phrases sont parfois laissées telles quelles, parfois inventées, modifiées ou augmentées, tout en préservant et soulignant l'impertinence et l'absurde de la plume du poète révolutionnaire. Loin de l'illustration, Massinissa Selmani se focalise principalement sur le rythme formel et graphique pour développer une poésie du dessin qui lui est chère.
22 x 22 cm
signé au dos en bas à droite
S'inspirant de poèmes de Jean Sénac, Massinissa Selmani tente de saisir le rythme si particulier de l'écriture de l'auteur en utilisant l'aquarelle pour dessiner des fragments qui viennent faire écho avec le langage. Les phrases sont parfois laissées telles quelles, parfois inventées, modifiées ou augmentées, tout en préservant et soulignant l'impertinence et l'absurde de la plume du poète révolutionnaire. Loin de l'illustration, Massinissa Selmani se focalise principalement sur le rythme formel et graphique pour développer une poésie du dessin qui lui est chère.
42 x 31 cm
signé au dos en bas à droite
Dans ce dessin, Massinissa Selmani fait correspondre l'ombre d'un arbre orphelin et coloré avec celle d'un nuage qui le domine.
Photocopie, graphite et crayons de couleur sur papier calque
15,5 x 19,8 cm
Signé au dos, en bas à gauche
Altérables est un projet initié en 2010 qui vise à reconstituer une série d'images à partir d'un même processus : des visuels récupérés dans la presse écrite sont photocopiés puis modifiés par l'intermédiaire d'une ou plusieurs couches de papier calque transparent. Sur chaque strate, un dessin vient dupliquer, déplacer ou ajouter un élément, un contour ou un objet présent dans la photographie originale. L'image, ainsi redessinée et réinterprétée prend alors un sens totalement différent.
75 x 100 cm
signé en bas à gauche
La série des Aubes insondables marque une évolution dans le travail de Massinissa Selmani. Ici, l'artiste s'intéresse à la suggestion des formes par un jeu sur l'espace et les valeurs. Si ses sources d'inspiration s'écartent de la presse écrite, ces oeuvres s'inscrivent néanmoins dans la continuité de son travail de conception d'espaces énigmatiques, flottants et imaginaires. Il constitue des environnements, au style « insondé » comme le suggère le titre, sans commencement ni fin, accentuant le mystère des scènes et des architectures flottantes.
65 x 97,5 cm
Signé en bas à gauche
La série Prélude de l'élan visible a été réalisée d'une seule traite par l'artiste, qui, marqué par les récits de violences et d'arrestations qui ont eu lieu récemment, a voulu retranscrire cet usage de la force physique et institutionnelle démesurée. Massinissa Selmani ne vise pas ici à décrire une action ou un événement précis, mais plutôt une situation où se joue la violence de l'autorité face à sa remise en cause par le biais de diverses formes de contestation (résistances, opinions, déboulonnages de statues, etc.). Il offre ainsi une lecture subjective de la violence physique dite « légitime » en se concentrant plus sur leur part structurelle et insondable que conjoncturelle.
50 x 65 cm
signé en bas à droite
La série des Aubes insondables marque une évolution dans le travail de Massinissa Selmani. Ici, l'artiste s'intéresse à la suggestion des formes par un jeu sur l'espace et les valeurs. Si ses sources d'inspiration s'écartent de la presse écrite, ces oeuvres s'inscrivent néanmoins dans la continuité de son travail de conception d'espaces énigmatiques, flottants et imaginaires. Il constitue des environnements, au style « insondé » comme le suggère le titre, sans commencement ni fin, accentuant le mystère des scènes et des architectures flottantes.
Photocopie, graphite et crayons de couleur sur papier calque, adhésif - diptyque
10,3 x 14,7 cm (chaque)
Signé au dos, en bas à gauche
Altérables est un projet initié en 2010 qui vise à reconstituer une série d'images à partir d'un même processus : des visuels récupérés dans la presse écrite sont photocopiés puis modifiés par l'intermédiaire d'une ou plusieurs couches de papier calque transparent. Sur chaque strate, un dessin vient dupliquer, déplacer ou ajouter un élément, un contour ou un objet présent dans la photographie originale. L'image, ainsi redessinée et réinterprétée prend alors un sens totalement différent.
31 x 30 cm
signé au dos en bas à droite
S'inspirant de poèmes de Jean Sénac, Massinissa Selmani tente de saisir le rythme si particulier de l'écriture de l'auteur en utilisant l'aquarelle pour dessiner des fragments qui viennent faire écho avec le langage. Les phrases sont parfois laissées telles quelles, parfois inventées, modifiées ou augmentées, tout en préservant et soulignant l'impertinence et l'absurde de la plume du poète révolutionnaire. Loin de l'illustration, Massinissa Selmani se focalise principalement sur le rythme formel et graphique pour développer une poésie du dessin qui lui est chère.
50 x 65 cm
Signé en bas à droite
La série Prélude de l'élan visible a été réalisée d'une seule traite par l'artiste, qui, marqué par les récits de violences et d'arrestations qui ont eu lieu récemment, a voulu retranscrire cet usage de la force physique et institutionnelle démesurée. Massinissa Selmani ne vise pas ici à décrire une action ou un événement précis, mais plutôt une situation où se joue la violence de l'autorité face à sa remise en cause par le biais de diverses formes de contestation (résistances, opinions, déboulonnages de statues, etc.). Il offre ainsi une lecture subjective de la violence physique dite « légitime » en se concentrant plus sur leur part structurelle et insondable que conjoncturelle.
32,5 x 25 cm
Signé en bas à gauche
Dans 3 jours de travail, Massinissa Selmani représente une scène sans décor, occupée par trois personnages aux visages anonymisés soulignant d'autant plus leur mouvement. L'uniforme de l'un suggère une position de pouvoir face aux deux autres, pouvant rappeler les images d'arrestations qui nourrissent l'actualité. Pourtant, l'artiste ne souhaite pas se référer à une situation précise, et insère des éléments énigmatiques, tels que cette longue tige en métal qui tient la distance ou ces cactus à la place des visages. Ces associations induisent une inquiétante étrangeté, entre absurdité comique et effroi.
75 x 100 cm
Signé et daté en bas à droite
La série des Aubes insondables marque une évolution dans le travail de Massinissa Selmani. Ici, l'artiste s'intéresse à la suggestion des formes par un jeu sur l'espace et les valeurs. Si ses sources d'inspiration s'écartent de la presse écrite, ces oeuvres s'inscrivent néanmoins dans la continuité de son travail de conception d'espaces énigmatiques, flottants et imaginaires. Il constitue des environnements, au style « insondé » comme le suggère le titre, sans commencement ni fin, accentuant le mystère des scènes et des architectures flottantes.
Crayon de couleur sur photocopie, Graphite et crayons de couleur sur papier calque, adhésif
50 x 38,5 cm
signé en bas à droite
La série Après l'ordinaire s'ancre dans l'imaginaire médiatique des manifestations et émeutes qui ont fait l'actualité ces derniers mois. À partir de carcasses de voitures lambda et des voitures de police brûlées ou renversées qu'il prélève dans la presse, Massinissa Selmani donne à voir des ruines de la violence qu'il réinterprète en les associant à des éléments incongrus (trophée de chasse, rochers...). Ces derniers semblent désamorcer cette violence, formant ainsi des territoires de conflit teintés d'une banalité mystique, voir inquiétante. De plus, à travers l'intrusion d'éléments géométriques formels et la multiplication des points de vue dans ces cinq variations, l'artiste poursuit sa réflexion sur les images altérées et la documentation par le dessin.
Crayon de couleur sur photocopie, Graphite et crayons de couleur sur papier calque, adhésif
50 x 38,5 cm
signé en bas à droite
La série Après l'ordinaire s'ancre dans l'imaginaire médiatique des manifestations et émeutes qui ont fait l'actualité ces derniers mois. À partir de carcasses de voitures lambda et des voitures de police brûlées ou renversées qu'il prélève dans la presse, Massinissa Selmani donne à voir des ruines de la violence qu'il réinterprète en les associant à des éléments incongrus (trophée de chasse, rochers...). Ces derniers semblent désamorcer cette violence, formant ainsi des territoires de conflit teintés d'une banalité mystique, voir inquiétante. De plus, à travers l'intrusion d'éléments géométriques formels et la multiplication des points de vue dans ces cinq variations, l'artiste poursuit sa réflexion sur les images altérées et la documentation par le dessin.
Crayon de couleur sur photocopie, Graphite et crayons de couleur sur papier calque, adhésif
50 x 38,5 cm
signé en bas à droite
La série Après l'ordinaire s'ancre dans l'imaginaire médiatique des manifestations et émeutes qui ont fait l'actualité ces derniers mois. À partir de carcasses de voitures lambda et des voitures de police brûlées ou renversées qu'il prélève dans la presse, Massinissa Selmani donne à voir des ruines de la violence qu'il réinterprète en les associant à des éléments incongrus (trophée de chasse, rochers...). Ces derniers semblent désamorcer cette violence, formant ainsi des territoires de conflit teintés d'une banalité mystique, voir inquiétante. De plus, à travers l'intrusion d'éléments géométriques formels et la multiplication des points de vue dans ces cinq variations, l'artiste poursuit sa réflexion sur les images altérées et la documentation par le dessin.
50 x 65 cm
Signé en bas à droite
Dans Une architecture sur le versant du cratère, Massinissa Selmani conçoit une situation dans un espace imaginaire et fantastique qui ressemble davantage à une scène de théâtre. Sur un ton énigmatique, l'artiste s'amuse à imaginer des structures architecturales dans lesquelles il assemble des éléments composites, laissant libre le regardeur d'y projeter ses propres schémas relationnels. Le titre, puisé dans un poème de Jean Sénac, vient comme un élément supplémentaire, s'ajoutant à ceux dessinés et ouvrant à d'autres possibilités de lectures.
151 x 50 x 15 cm
Réemplois et détournements d'objets de la signalétique urbaine ou du quotidien (jumelles, tabouret, cactus), les sculptures qui parsèment l'exposition apportent une existence inédite aux dessins en matérialisant des éléments tout droits sortis des compositions de Massinissa Selmani. L'artiste envisage ici le paysage comme un territoire de conflit, à la fois onirique et surréaliste, tragique et absurde, fait d'équilibres et de confrontations entre les éléments qui le composent. Les installations sont imaginées en miroir des aquarelles, notamment à travers les titres. En effet, ces derniers, tirés des poèmes de Paul Nougé, apportent un éclairage nouveau aux oeuvres tout en instaurant un dialogue avec l'esprit de la poésie de Jean Sénac qui donne les titres aux aquarelles.
29,5 x 87 x 75,5 cm
Réemplois et détournements d'objets de la signalétique urbaine ou du quotidien (jumelles, tabouret, cactus), les sculptures qui parsèment l'exposition apportent une existence inédite aux dessins en matérialisant des éléments tout droits sortis des compositions de Massinissa Selmani. L'artiste envisage ici le paysage comme un territoire de conflit, à la fois onirique et surréaliste, tragique et absurde, fait d'équilibres et de confrontations entre les éléments qui le composent. Les installations sont imaginées en miroir des aquarelles, notamment à travers les titres. En effet, ces derniers, tirés des poèmes de Paul Nougé, apportent un éclairage nouveau aux oeuvres tout en instaurant un dialogue avec l'esprit de la poésie de Jean Sénac qui donne les titres aux aquarelles.
28,5 x 69 x 28,5 cm
Réemplois et détournements d'objets de la signalétique urbaine ou du quotidien (jumelles, tabouret, cactus), les sculptures qui parsèment l'exposition apportent une existence inédite aux dessins en matérialisant des éléments tout droits sortis des compositions de Massinissa Selmani. L'artiste envisage ici le paysage comme un territoire de conflit, à la fois onirique et surréaliste, tragique et absurde, fait d'équilibres et de confrontations entre les éléments qui le composent. Les installations sont imaginées en miroir des aquarelles, notamment à travers les titres. En effet, ces derniers, tirés des poèmes de Paul Nougé, apportent un éclairage nouveau aux oeuvres tout en instaurant un dialogue avec l'esprit de la poésie de Jean Sénac qui donne les titres aux aquarelles.
25 x 91 x 45 cm
Réemplois et détournements d'objets de la signalétique urbaine ou du quotidien (jumelles, tabouret, cactus), les sculptures qui parsèment l'exposition apportent une existence inédite aux dessins en matérialisant des éléments tout droits sortis des compositions de Massinissa Selmani. L'artiste envisage ici le paysage comme un territoire de conflit, à la fois onirique et surréaliste, tragique et absurde, fait d'équilibres et de confrontations entre les éléments qui le composent. Les installations sont imaginées en miroir des aquarelles, notamment à travers les titres. En effet, ces derniers, tirés des poèmes de Paul Nougé, apportent un éclairage nouveau aux oeuvres tout en instaurant un dialogue avec l'esprit de la poésie de Jean Sénac qui donne les titres aux aquarelles.
Pour sa seconde exposition à la galerie, Massinissa Selmani revient sur des thématiques qui lui sont chères autour du dessin et de l'absurde tout en orientant son travail vers de nouvelles pistes de réflexion. Ainsi, il présente pour la première fois des sculptures en écho aux scènes représentées dans ses dessins. Certaines de ses nouvelles séries prendront quant à elles un caractère plus politique inspiré de l'actualité récente. En effet, les oeuvres de l'artiste se construisent à partir de la confrontation et la juxtaposition sans cohérence logique d'éléments réels qu'il puise dans sa collection de coupures de presse et reprend dans ses carnets de recherches pour mettre en avant leur caractère ambigu et absurde. Le dessin comme forme documentaire et le processus fictionnel sont au coeur des recherches de Massinissa Selmani qui détourne avec subtilité notre perception des images et joue sur la frontière du réel et de l'irréel.
Hommage au poète Jean Sénac, le titre de l'exposition « Rien sinon du rêve au doigt » est extrait de l'un de ses poèmes intitulé « Trouvure ».