Kenia Almaraz Murillo
127 x 114 x 11 cm
© Nano Ville
Ce tissage constitué à la fois de matériaux naturels (alpaga, laine, coton) et industriels et urbains (néons led et phares de camion) est caractéristique du travail de Kenia Almaraz Murillo, entre tradition artisanale et modernité. C'est sa découverte de la ville de Dubaï lors d'un voyage récent, teintée d'étrangeté et de solitude, qui lui a inspiré le motif de ce tissage lumineux reprenant la verticalité d'un building. Elle raconte cette expérience nocturne, perdue dans un univers géométrique futuriste et austère, à la limite de la science-fiction : « Ce soir-là, je me suis laissé guider par toutes les lumières bleues de la Marina et de ses immenses buildings, qui étaient pour moi, comme des masques géants. J'avais l'impression de traverser l'île de Pâques ou d'être entourée par des totems en pierres flottant sur l'océan. Je regardais le ciel en cherchant la Lune et parmi ces étoiles, une tour, brillant au milieu de la nuit dans la ville infinie, avait attiré mon attention. "Torre Azul" est née à ce moment-là.»
126 x 124 x 7 cm
© Nano Ville
Les oeuvres de Kenia Almaraz Murillo sont imprégnées de mythes et de légendes sud-américaines. Avec El Niño del caos ( littéralement "L'enfant du Chaos") elle imagine une forme de cosmogonie. Ce tissage est pour elle un hommage à l'univers, représenté ici de manière abstraite par la figure d'un "petit enfant philosophe qui construit et détruit à l'infini la matière galactique."
96 x 140 x 7 cm
© Nano Ville
54 x 117 x 5 cm
© Nano Ville
Cette oeuvre est représentative du fort rapport que Kenia Almaraz Murillo entretient avec la nature. Ce tissage lui a été inspiré par l'observation du parcours des aigles dans le ciel. Pour elle, "ces merveilleux oiseaux qui survolent le ciel sont comme de spectaculaires étoiles filantes. Ils descendent lentement du ciel vers la terre et observent tranquillement les montagnes." Le néon représente ici, aussi bien la lumière de ces astres, que le vol de l'oiseau au-dessus de l'horizon.
58 x 100 x 5 cm
© Nano Ville
Kenia Almaraz Murillo vient puiser les motifs de ses tissages dans la nature. Dans l'oeuvre Caracol, un petit néon, tel une antenne de lumière, lui permet de représenter un escargot de profil. Est également inclus dans ce tissage un tullma, pompon traditionnel bolivien, en référence à ses origines.
57 x 60 x 4 cm
© Nano Ville
Le tissage Antenitas, qui signifie « petites antennes » a été imaginé par Kenia Almaraz Murillo en souvenir de jeux qu'elle a observés en Bolivie, où des enfants miment des petites antennes au-dessus de leurs têtes afin de communiquer. Outre l'intérêt de l'artiste pour le monde animal, notamment pour les insectes et les fourmis, c'est aussi la connexion entre le visible et l'invisible représentée par les antennes qui l'a inspirée dans ce tissage aux motifs vibratoires.
56 x 60 x 4 cm
© Nano Ville
Le tissage Antenitas, qui signifie « petites antennes » a été imaginé par Kenia Almaraz Murillo en souvenir de jeux qu'elle a observés en Bolivie, où des enfants miment des petites antennes au-dessus de leurs têtes afin de communiquer. Outre l'intérêt de l'artiste pour le monde animal, notamment pour les insectes et les fourmis, c'est aussi la connexion entre le visible et l'invisible représentée par les antennes qui l'a inspirée dans ce tissage aux motifs vibratoires.
100 cm x 150 cm
135 cm x 160 cm x 35 cm
114 cm x 195 cm
Kenia Almaraz Murillo est née en 1994 à Santa Cruz de la Sierra en Bolivie. Diplômée des Beaux-Arts de Paris en 2020 avec les Félicitations du Jury, elle vit et travaille à Paris. En tissage, peinture et fresque, Kenia essaye de retranscrire sa fascination pour les formes géométriques et symboles du textile andin. Dans des compositions rythmées, elle tente de rendre hommage aux vibrations de couleurs qu'elle observe dans la nature. L'utilisation de la lumière lui permet de donner une dimension symbolique et innovante au tissage traditionnel. Depuis 2016, en collaboration avec Elliott Causse, elle réalise une série de fresques entre Paris et Santa Cruz jusqu'à investir un couloir de 123 mètres au cœur du cinéma UGC Ciné Cité Les Halles et les 24 étages du nouveau siège d'Altarea.