Lumière terrestre
4 Novembre - 16 Décembre 2023
180 x 150 cm
Signé, titré et daté au dos
180 x 150 cm
Signé, titré et daté au dos
180 x 150 cm
Signé, titré et daté au dos
180 x 150 cm
Signé, titré et daté au dos
180 x 150 cm
Signé, titré et daté au dos
40 x 60 cm
Signé, titré et daté au dos
150 x 140 cm
Signé, titré et daté au dos
93 x 121,7 cm
©thomascerato
24,5 x 27 cm
Bois de chêne, socle en métal
141 x 45 cm
Signée et datée
Spacetime Warp est un ensemble de sculptures en bois qui présente une métaphore de la relativité générale. Les arbres contiennent en eux un témoignage du passage du temps. La distance qui se forme entre chaque anneau du bois au cours d'un laps de temps spécifique matérialise une forme d'espace-temps. Ici, chaque morceau de bois est sculpté selon la manière dont les étoiles courbent l'espace-temps par leur masse. Spacetime Warp opère ainsi une inversion symbolique entre le visible et l'invisible. L'acte de sculpter fait disparaître la matière et donne forme au vide : l'espace-temps devient alors palpable et visible à travers les motifs laissés par les anneaux, comme l'étoile se devine grâce à la lumière que l'on aperçoit au fond de la cavité sculptée.
Bois de chêne, socle en métal
124 x 43 cm
Signée et datée
Spacetime Warp est un ensemble de sculptures en bois qui présente une métaphore de la relativité générale. Les arbres contiennent en eux un témoignage du passage du temps. La distance qui se forme entre chaque anneau du bois au cours d'un laps de temps spécifique matérialise une forme d'espace-temps. Ici, chaque morceau de bois est sculpté selon la manière dont les étoiles courbent l'espace-temps par leur masse. Spacetime Warp opère ainsi une inversion symbolique entre le visible et l'invisible. L'acte de sculpter fait disparaître la matière et donne forme au vide : l'espace-temps devient alors palpable et visible à travers les motifs laissés par les anneaux, comme l'étoile se devine grâce à la lumière que l'on aperçoit au fond de la cavité sculptée.
Image : 39 x 53 cm
Encadrement : 40 x 54 cm
Signé, titré, daté au dos
Depuis l'origine de l'univers la matière s'assemble grâce à la lumière, formant ainsi des objets de plus en plus complexes, des étoiles, des galaxies, engendrant ainsi toujours plus de lumière. La lumière est ce qui nous lie au cosmos, depuis l'origine de l'univers jusqu'à l'apparition de la vie. Il se trouve que la vie elle-même compte parmi les formes complexes les plus lumineuses que l'univers ait engendré. Cette idée, développée et calculée par l'astrophysicien David Elbaz dans son livre ”la plus belle ruse de la lumière” est à l'origine la série “lumière terrestre”. Dans cette série de photos, on peut distinguer une multitude de points lumineux répartis dans l'espace comme les constellations d'un ciel étoilé. Ces sources de lumière sont pourtant bien plus proches de nous, sur terre. Il s'agit de la signature thermique des abeilles. La chaleur qu'elles émettent rayonne en lumière infrarouge et est ensuite capturée par une caméra thermique. En utilisant la technique du cyanotype mise au point par l'astronome William Herschel en 1842 pour imprimer ces photos, la lumière invisible de la chaleur des abeilles est rendue visible par la lumière du jour, nécessaire au cyanotype pour se révéler.
Le génie humain envoie dans l'espace des télescopes de plus en plus perfectionnés dotés de caméras infrarouge pour observer dans l'infiniment lointain des objets célestes, souvent invisibles, qui s'éloignent de nous du fait de l'expansion de l'univers. Dans cette série, l'artiste utilise les mêmes caméras infrarouge pour regarder cette fois dans notre environnement proche des objets qui pourtant loin d'être invisible, disparaissent peu à peu du champ de notre attention collective. Cette série marque un tournant dans la recherche de l'artiste qui introduit pour la première fois le vivant dans son travail, tout en poursuivant son exploration de la lumière, mais cette fois, de la lumière terrestre.
Image : 39 x 53 cm
Encadrement : 40 x 54 cm
Signé, titré, daté au dos
Depuis l'origine de l'univers la matière s'assemble grâce à la lumière, formant ainsi des objets de plus en plus complexes, des étoiles, des galaxies, engendrant ainsi toujours plus de lumière. La lumière est ce qui nous lie au cosmos, depuis l'origine de l'univers jusqu'à l'apparition de la vie. Il se trouve que la vie elle-même compte parmi les formes complexes les plus lumineuses que l'univers ait engendré. Cette idée, développée et calculée par l'astrophysicien David Elbaz dans son livre ”la plus belle ruse de la lumière” est à l'origine la série “lumière terrestre”. Dans cette série de photos, on peut distinguer une multitude de points lumineux répartis dans l'espace comme les constellations d'un ciel étoilé. Ces sources de lumière sont pourtant bien plus proches de nous, sur terre. Il s'agit de la signature thermique des abeilles. La chaleur qu'elles émettent rayonne en lumière infrarouge et est ensuite capturée par une caméra thermique. En utilisant la technique du cyanotype mise au point par l'astronome William Herschel en 1842 pour imprimer ces photos, la lumière invisible de la chaleur des abeilles est rendue visible par la lumière du jour, nécessaire au cyanotype pour se révéler.
Le génie humain envoie dans l'espace des télescopes de plus en plus perfectionnés dotés de caméras infrarouge pour observer dans l'infiniment lointain des objets célestes, souvent invisibles, qui s'éloignent de nous du fait de l'expansion de l'univers. Dans cette série, l'artiste utilise les mêmes caméras infrarouge pour regarder cette fois dans notre environnement proche des objets qui pourtant loin d'être invisible, disparaissent peu à peu du champ de notre attention collective. Cette série marque un tournant dans la recherche de l'artiste qui introduit pour la première fois le vivant dans son travail, tout en poursuivant son exploration de la lumière, mais cette fois, de la lumière terrestre.
Image : 39 x 53 cm
Encadrement : 40 x 54 cm
Signé, titré, daté au dos
Dans cette série, on distingue une multitude de points lumineux répartis dans l'espace comme les constellations d'un ciel étoilé. Ces sources de lumière sont pourtant bien plus proches de nous, sur terre. Il s'agit de la signature thermique des abeilles. La chaleur qu'elles émettent rayonne en lumière infrarouge et est ensuite capturée par une caméra thermique. En utilisant la technique du cyanotype mise au point par l'astronome William Herschel en 1842 pour imprimer ces photos, la lumière invisible de la chaleur des abeilles est rendue visible par la lumière du jour, nécessaire au cyanotype pour se révéler.
60 x 42,5 cm
Signé, titré, daté au dos
Exposition personnelle du 4 novembre au 16 décembre 2023
Vernissage le samedi 4 novembre 2023, de 14h à 19h.
Pour sa première exposition personnelle à Paris, Cyrielle Gulacsy présente un ensemble d'œuvres nouvelles de média variés : peinture, dessin, photographie et sculpture. Faisant le contre-pied de sa précédente exposition à New York “Light in the Distance” qui nous menait jusqu’aux lueurs les plus lointaines du cosmos, l'exposition “Lumière terrestre” propose un retour sur Terre. Un atterrissage guidé non plus par les étoiles, mais par le vivant : l’une des sources de lumière les plus puissantes que l’univers ait engendré.
Ces nouvelles œuvres sont inspirées des travaux de l’astrophysicien David Elbaz, décrits dans le livre La plus belle ruse de la lumière.
Texte de l’exposition écrit par David Elbaz
Astrophysicien
Directeur Scientifique du Département d’Astrophysique - CEA Saclay
Rédacteur en chef de la revue Astronomy & Astrophysics
Regardez autour de vous, la forme des arbres, des feuilles, des fleurs incarne un principe universel qui imprègne l’univers aussi loin que porte le regard. Au commencement, il n'y avait rien de vivant, et pourtant c'était déjà là. Nos télescopes en témoignent : depuis la nuit des temps, la lumière se multiplie et la matière s’organise. Les formes des premières étoiles et des nébuleuses qui les portent obéissent au même principe que celui qui déploie les pétales d’une fleur : capter la lumière et multiplier ses grains, les photons.
Par hasard ?
Oui, bien sûr, il n'y a pas deux formes semblables,
et c'est grâce au hasard que naît la singularité à l'origine de la beauté.
Un rêve ?
Naturellement. La nuit n'est-elle pas le refuge du rêveur ?
La nuit, l’obscurité, les vides cosmiques et autres nébuleuses sombres cachent bien leur jeu.
Le jeu de la lumière, qui leur donne un sens en dessinant leurs contours, en profitant de leur absence pour remplir le cosmos.
Et nous ?
Des êtres de lumière ?
Et pourquoi pas.
Mais aussi l’escargot, le trèfle, le chêne. Et la Terre... Et le Soleil...
Tous les êtres vivants sont de puissantes sources de lumière infrarouge. Même le plus petit insecte, proportionnellement à sa masse, rivalise avec la puissance lumineuse d'une étoile. On se rend compte que l'abeille se distingue de l'étoile non pas par ses ailes ou son dard - même s'il faut reconnaître que l'étoile n'a ni l'un ni l'autre - mais parce que la matière qui forme le corps de l'abeille rayonne des milliers de fois plus de photons que celle qui habite l'étoile.
Le temps égrène les grains de lumière et le monde se transforme.
Comment capturer l’essence de ce mouvement, de ces transformations invisibles et paradoxalement lumineuses ? C'est peut-être ce qui unit et réunit les œuvres de Cyrielle Gulacsy.
Elles naissent d'une même intention... Voir l'invisible.
C'est de là que nous venons. Là où les particules de lumière sont les plus nombreuses, car la lumière existe même quand nos yeux ne la détectent pas. Heureusement, sinon nous serions éblouis par notre propre lumière... Avec elles, nous pouvons voir l'invisible, percevoir l'universel dans la singularité des formes vivantes et terrestres, reconnaître nos origines cosmiques, malgré nos singularités, retrouver le confort de se sentir enfin chez soi, au milieu des étoiles et des trèfles.
Lorsque nous regardons une œuvre de Gulacsy, la magie opère, nous réconciliant avec l'invisible, révélant l’universalité de notre singularité. Nos racines plongent dans les confins de la Terre jusqu'au cœur de l'univers. Peut-être parce que ce qui nous relie à l'œuvre, c’est notre fragilité, les fissures par lesquelles passe la lumière.
Comment se fait-il que nous l'ayons toujours su sans jamais l'avoir pensé ?
Nos yeux ont la capacité de détecter un seul photon. Nous n'en sommes pas vraiment conscients, mais l'expérience a été faite, et le chercheur qui l'a réalisée a lui-même décrit la sensation qu'il a ressentie lorsqu'un photon s'est posé sur sa rétine : une sorte d'intuition, une forme d'intimité avec la lumière.
La science véhicule une forme de beauté, mais il faut du temps et de la persévérance pour en percer l’épaisse carapace qui sépare l'initié du profane. La finesse et la précision des œuvres de Cyrielle Gulacsy ouvrent de petites fenêtres qui permettent de voir à l'intérieur, de savourer la beauté des infinis, des contraires, à la frontière entre l'inerte et le vivant, autant d'expressions de cette lumière invisible inaccessible qui remonte aux origines du monde.
Elles sont une invitation à une forme d'intimité avec la lumière, avec la lumière terrestre...