Le paysage n'est nulle part
Exposition virtuelle
17 - 24 Avril 2021
280 x 200 cm
Signé, titré, daté au dos
À partir de ses souvenirs (images glanées sur Internet, séjours à l’étranger, environnement quotidien…), Yann Lacroix peint des paysages volontairement composites, habités de végétation exotique, de serres tropicales et de piscines, constitués de leur propre artificialité et vides de présence humaine mais dont la trace d’une histoire passée ou possible amène sensualité et vie : une réflexion sur les hétérotopies qui s’articule par le biais de ces lieux à la fois fantasmés et emprunts d’une poésie du quotidien comme des allégories de la peinture même.
100 x 154 cm
Image : 177,5 x 119 cm
Encadrement : 188,5 x 130 cm
Julien Discrit a initié la série États-inversés en 2010. À partir d'un découpage de la géographie étasunienne, il réinterprète le processus d'estompage en cartographie, qui consiste à mettre en évidence les variations de terrains en reproduisant un ensoleillement fictif des pentes et ainsi de produire une impression de relief en deux dimensions. En inversant le spectre conventionnellement utilisé et en passant ces cartes en noir et blanc, Julien Discrit créé une nouvelle manière d'appréhender les reliefs et renverse la lecture du territoire américain, créant de nouveaux motifs à partir d'un mode de représentation préexistant.
Image : 23 x 15,5 cm (chaque)
Ces photographies, fruits d'une collaboration entre l'artiste et une équipe de géologues, rendent compte de préoccupations aussi bien esthétiques que scientifiques. Decebal Scriba s'attarde en effet sur les couches stratigraphiques composant ces roches, à la fois sources de données temporelles et créatrices de structures complexes évoquant des architectures archaïques.
tirage d'époque gélatine argentique noir et blanc
Image : 18,5 x 25 cm
Encadrement : 32,3 x 26,4 x 2,5 cm
Signée, titrée, datée au dos
Les photographies intitulées Labyrinth, de la série Mirror, capturent une intervention au bord de mer, et agissent comme une réflexion philosophique autour du concept de réalité. À la manière d'un labyrinthe, cette notion de réel peut prendre une multitude de chemins ; il y a une image globale de la réalité en accord avec une définition supposée établie, devenant néanmoins de plus en plus complexe et insaisissable à mesure que nos conventions communes sont interrogées, remettant en cause son existence même.
Image : 30 x 90 cm
Encadrement : 42 x 103,4 x 3,5 cm
Untitled (Void study) est la capture photographique d'une percée rectangulaire dans un sol jonché d'herbes. L'image, devenue obsessionnelle pour l'artiste, a trouvé son sens lors de son basculement en négatif. Elle évolue alors en un questionnement autour de la notion de vide et de plein, atour de l'existant et de l'inexistant, de la vie et de la mort. Par l'investissement du champ philosophique, l'artiste nous invite à interroger des définitions faisant consensus afin d'en évoquer la complexité.
80 x 80 cm
Ces cartes de la Guyane française ont été dressée par l'IGN. Leur particularité est de représenter des zones blanches, exemptes d'informations et désignées sur la carte sous l'appellation «nuages». Ce sont ces vides, ces manques qui ont été découpés ici, dessinant en négatif les cumulus présents lors des prises de vues aériennes de la zone.
80 x 80 cm
Ces cartes de la Guyane française ont été dressée par l'IGN. Leur particularité est de représenter des zones blanches, exemptes d'informations et désignées sur la carte sous l'appellation «nuages». Ce sont ces vides, ces manques qui ont été découpés ici, dessinant en négatif les cumulus présents lors des prises de vues aériennes de la zone.
80 x 80 cm
Ces cartes de la Guyane française ont été dressée par l'IGN. Leur particularité est de représenter des zones blanches, exemptes d'informations et désignées sur la carte sous l'appellation «nuages». Ce sont ces vides, ces manques qui ont été découpés ici, dessinant en négatif les cumulus présents lors des prises de vues aériennes de la zone.
76 x 56 cm
Signé et daté en bas à droite
Les œuvres de Massinissa Selmani trouvent leur origine dans les actualités politiques et sociales, issues de coupures de presse qu'il collectionne depuis de nombreuses années. En confrontant et juxtaposant sans cohérence logique ces éléments, l'artiste crée des scènes énigmatiques et ambiguës, soulignant le caractère ironique, voire tragique des situations absurdes et étranges représentées dans ses dessins.
3'30"
Réalisation Valérie Mréjen et Bertrand Schefer. Avec Irène Jacob et Antoine Chappey
Image : Raphaël André. Son : Yolande Decarsin. Montage : Anne Laure Viaud. Montage son et mixage : Damien Aubry.
Un homme et une femme dînent dans un restaurant. Leurs propos sont ponctués d'images de paysages, de villes, de routes de montagnes, de places vides, toutes tirées de cartes postales. Les phrases qu'ils s'échangent forment peut-être l'ensemble chaotique de l'histoire déjà longue qu'ils vivent ensemble. Peut-être l'un et l'autre projettent-ils ce que deviendrait entre eux une possible histoire d'amour. Peut-être chacune de ces hypothèses est-elle vraie en même temps.
Lien vimeo : https://vimeo.com/103446342
Avec le soutien de l'Université de Rennes 2, galerie Art & Essai, FNAGP
Collection LVMH
En attendant la réouverture des galeries et le plaisir de venir découvrir l'exposition personnelle de Massinissa Selmani, nous vous proposons régulièrement des expositions thématiques virtuelles.
"Si on ouvrait les gens, on trouverait des paysages. Moi, si on m'ouvrait, on trouverait des plages." disait Agnès Varda dans Les plages d'Agnès (2008). Pour cette troisième exposition, nous nous concentrons sur les paysages et les territoires, réels ou imaginaires, en empruntant le titre de l'oeuvre de Marion Baruch : « Le paysage n'est nulle part ».
Avec des oeuvres de Marion Baruch, Julien Discrit, Yann Lacroix, Valérie Mréjen, Decebal Scriba et Massinissa Selmani.