La lueur de l'air
18 x 14,5 cm
Signé au dos
L'oeuvre raconte le point de départ de l'exposition : une mystérieuse trappe située dans la cave de la maison dans laquelle l'artiste a grandi et qu'il déverrouille symboliquement. Pour évoquer cette trappe d'un autre âge, Maxime Verdier reprend les codes des manuscrits médiévaux ornés d'enluminures aux marges des textes. Dans La trappe, l'artiste a disséminé plusieurs symboles comme les étoiles qui font écho à la maquette de La lueur de l'air ou la grenouille et la chouette, issues des bestiaires du Moyen-Âge et incarnant ses parents qui collectionnent des sculptures de ces animaux.
67,5 x 40 x 25 cm
Au fond du terrier s'inscrit dans une série de maquettes composées de matériaux hétéroclites faisant référence à des lieux réels ou fictifs qui traversent l'imaginaire et les souvenirs de Maxime Verdier. L'oeuvre fait référence au conte de Lewis Caroll, Alice aux pays des merveilles et au terrier qu'Alice emprunte pour entrer dans un monde où les règles qui régissent l'espace sont bouleversées. Mais le terrier n'est autre que l'ancien atelier de l'artiste incarnant pour lui le lieu de tous les possibles où le réel se transforme au grès de ses pensées et de ses mains. Reprenant le rideau qui abritait l'atelier voisin et les mesures exactes des murs de la pièce de travail, l'artiste le transforme en un espace mystérieux.
100 x 40 x 32 cm
L'océan du possible s'inscrit dans une série de maquettes composées de matériaux hétéroclites faisant référence à des lieux réels ou fictifs qui traversent l'imaginaire et les souvenirs de Maxime Verdier. L'oeuvre offre une version contemporaine du genre traditionnel de la Marine. Sous la forme d'un cocktail servi dans une noix de coco, l'artiste fait s'entrechoquer formes et matières pour inventer un espace de liberté où règnent le jeu et les rêves.
100 x 65 cm
Signé au dos
Dans Tout est flou !, Maxime Verdier évoque la manière dont la myopie a influencé sa manière de voir les formes qui l'entourent depuis son adolescence. Découvert tardivement, ce défaut de la vision a entrainé chez lui l'habitude d'imaginer le monde autrement. L'artiste s'amuse à juxtaposer des éléments autobiographiques à des formes étranges dans un paysage chimérique qui se déploie sur l'espace de la feuille.
14,5 x 18 cm
Signé au dos
Le silence des ados fait référence avec humour au thriller de Thomas Harris, Le silence des agneaux, et à l'affiche de son adaptation cinématographique qui a rendu célèbre l'espèce du papillon sphynx tête de mort. Dans ce dessin, Maxime Verdier évoque le rapport des adolescents à l'univers des adultes et questionne le poids des règles et des obligations. En remplaçant les ailes du papillon par un geste de rébellion à l'ordre établi, l'artiste exprime la puissance de l'art pour remettre en place ou au contraire troubler une vision univoque du monde.
55,5 x 72,5 x 36 cm
La fête est finie s'inscrit dans une série de maquettes composées de matériaux hétéroclites faisant référence à des lieux réels ou fictifs qui traversent l'imaginaire et les souvenirs de Maxime Verdier. Ici se mêlent plusieurs éléments issus d'architectures inspirées du quotidien de l'artiste : le béton d'un préau de lycée, le carrelage des piscines publics, le banc d'une salle d'attente d'un secrétariat, les couleurs maussades d'une salle des fêtes. Dos au ciel, un fantôme, peut-être celui de l'artiste, peuple ce non-lieu, soucieux de devoir choisir une voie à suivre à la sortie de l'adolescence.
14,5 x 18 cm
Signé au dos
Paradisier est une allégorie de la tête comme un nid sur lequel un oeuf se tient prêt à éclore avant de s'envoler vers l'étendue du ciel. Le titre fait référence aux oiseaux asiatiques connus pour leur plumage fabuleux et leur inventivité lors des parades de séduction. L'artiste assimile l'oeuf posé sur son crâne à une idée plastique qui germerait et se déploierait sur différents supports et à travers diverses techniques de création.
146,5 x 40 x 34,5 cm
La lueur de l’air s’inscrit dans une série de maquettes composées de matériaux hétéroclites qui font référence à des lieux réels ou fictifs qui traversent l’imaginaire et les souvenirs de Maxime Verdier. L’artiste s’inspire ici d’une trappe située dans la cave de la maison dans laquelle il a grandi. Il imagine qu’il la déverrouille pour donner aux spectateurs l’accès aux entrailles de cette maison et de sa vie où se mêlent fiction et réalité, rêves et cauchemars. Le titre fait référence à la lumière du ciel nocturne, propagée par l’atmosphère de la Terre et qui empêche la nuit d’être entièrement noire, illustrant la manière dont l’artiste travaille et voit le monde, à la recherche d’apparitions et de formes cachées dans les recoins de ses souvenirs.
14,5 x 18 cm
Signé au dos
Dans Hadal, Maxime Verdier livre une version détournée du nu traditionnel de l'art classique. La peau du personnage étendu sur le lit n'est autre que la mer dont les vagues se mêlent aux plis des draps. Le titre de l'oeuvre désigne les fonds océaniques les plus profonds où règnent une obscurité totale et une pression écrasante. C'est un corps évanoui et transporté dans un autre lieu, prêt à plonger dans les abysses de lui-même comme pour voyager au-delà de la trappe qui ouvre l'exposition.
18 x 14,5 cm
Signé au dos
Le refuge est la reproduction de la photographie d'un lampadaire situé devant la maison dans laquelle Maxime Verdier a grandi. Dans la nuit noire et sur une route de campagne déserte, la lumière flamboyante apparait comme un phare rassurant et chaleureux. Le dessin est aussi le souvenir d'un endroit où l'artiste aimait venir réfléchir, allongé dans l'herbe grasse qui se déploie au pied du lampadaire.
18 x 14,5 cm
Signé au dos
Cosmic Dancer représente un personnage perché sur des échasses qui lui servent de longues vues pour explorer la stratosphère. Le titre de l'oeuvre est inspiré de la plus célèbre chanson du groupe de rock T.REX qui a marqué l'adolescence de l'artiste et qu'il s'approprie dans son oeuvre. Maxime Verdier se présente comme un explorateur parcourant des espaces irréels. Son travail plastique lui permet d'étendre sa vision, de se projeter au-delà des limites.
32 x 39,5 x 61 cm
Dans l'absolu s'inscrit dans une série de maquettes composées de matériaux hétéroclites faisant référence à des lieux réels ou fictifs qui traversent l'imaginaire et les souvenirs de Maxime Verdier. L'oeuvre évoque la vue sur laquelle donnait l'appartement de l'artiste : un bâtiment universitaire en travaux sans meuble ni personne à l'intérieur et sur lequel il projetait des oeuvres en devenir. Il miniaturise cet espace à travers un ensemble de tiroirs où s'imbriquent des histoires et des créatures imaginaires.
100 x 65 cm
Signé au dos
Spotlight porte sur les possibilités d'évocation des choses derrière les apparences, le "pourquoi pas" des objets, des êtres et des instants dès lors qu'ils sont soumis aux seules règles de l'imagination. Sur le mur d'une maison, l'ombre d'une forme monstrueuse se dessine alors que deux doigts semblent coincés sous un volet, laissant deviner une présence qui observe la scène. Son enfance à la campagne a permis à Maxime Verdier de peupler son esprit de créatures et de fantômes qu'il croyait percevoir dans les poutres des plafonds et le feuillage des arbres.
18 x 14,5 cm
Signé au dos
Islands of Nowhere évoque les balbutiements de la pratique artistique de Maxime Verdier. Dans cet autoportrait, il se représente comme une éponge qui absorbe tout ce qu'il croise. C'est à cette époque qu'il découvre le monde sous d'autres aspects et s'amuse à le tordre à la force du crayon. L'artiste rend compte des sentiments qui l'ont alors traversé : la sensation de ne pas savoir vers où aller, tel un marin perdu sur un océan de possibles, mais aussi la satisfaction d'avancer et de découvrir de nouveaux continents par le prisme des formes et des matières.
55 x 100,2 x 32,5 cm
Les Garçons de l'aurore s'inscrit dans une série de maquettes composées de matériaux hétéroclites faisant référence à des lieux réels ou fictifs qui traversent l'imaginaire et les souvenirs de Maxime Verdier. Dans cette sculpture, l'artiste rend hommage aux balades nocturnes entre amis aux quatre coins de sa Normandie natale : ses villages, ses chemins et ses champs. L'artiste poursuit également sa recherche sur la lumière, celle de l'aurore ici, où s'entremêlent les vapeurs de la nuit et la lueur d'un jour nouveau dans une certaine nostalgie.
102,7 x 41,5 x 28,5 cm
Incipit s'inscrit dans une série de maquettes composées de matériaux hétéroclites faisant référence à des lieux réels ou fictifs qui traversent l'imaginaire et les souvenirs de Maxime Verdier. L'oeuvre évoque les premiers mots d'un livre qui introduisent les perspectives d'un récit plus grand. L'artiste plonge les spectateurs dans ses souvenirs d'enfance à l'école : le couloir au crépi beige qui menait à la salle de classe et où les manteaux s'entreposaient, l'imposante porte et la gigantesque fenêtre impossible à ouvrir. C'est à cette époque que Maxime Verdier peuple son imaginaire d'histoires, de rêves et de créatures qu'il traduit aujourd'hui dans son travail plastique.
Pour sa première exposition personnelle en France, Maxime Verdier, jeune diplômé des Beaux-Arts de Paris, investit l'espace de la galerie Anne-Sarah Bénichou d'œuvres inédites. Aux murs se déploient des dessins et des sculptures qui évoquent des souvenirs d'enfance de l'artiste à partir desquels il élabore un univers aussi féerique qu?inquiétant. Alors que les maquettes convoquent des lieux réels ou fictifs qui traversent l'imaginaire et la vie de Maxime Verdier, les dessins mêlent avec humour des formes intimes, fantasmagoriques et parfois cauchemardesques.