FIAC Online 2021
Exposition collective
Online
4 - 7 Mars 2021
297 x 154 cm
Depuis une dizaine d'années Marion Baruch intervient sur des chutes de tissus, provenant de l'industrie textile milanaise. Rebuts de la société industrielle et urbaine, Marion Baruch trie, sélectionne et arrange ces matériaux, jusqu'à obtenir des formes à la géométrie flexible. Suspendues au plafond ou épinglées au mur, ses oeuvres décrivent une histoire tant sociale et politique qu'individuelle et sensible.
65 x 97,5 cm
Signé en bas à gauche
La série Prélude de l'élan visible a été réalisée d'une seule traite par l'artiste, qui, marqué par les récits de violences et d'arrestations qui ont eu lieu récemment, a voulu retranscrire cet usage de la force physique et institutionnelle démesurée. Massinissa Selmani ne vise pas ici à décrire une action ou un événement précis, mais plutôt une situation où se joue la violence de l'autorité face à sa remise en cause par le biais de diverses formes de contestation (résistances, opinions, déboulonnages de statues, etc.). Il offre ainsi une lecture subjective de la violence physique dite « légitime » en se concentrant plus sur leur part structurelle et insondable que conjoncturelle.
280 x 200 cm
Signé, titré, daté au dos
À partir de ses souvenirs (images glanées sur Internet, séjours à l’étranger, environnement quotidien…), Yann Lacroix peint des paysages volontairement composites, habités de végétation exotique, de serres tropicales et de piscines, constitués de leur propre artificialité et vides de présence humaine mais dont la trace d’une histoire passée ou possible amène sensualité et vie : une réflexion sur les hétérotopies qui s’articule par le biais de ces lieux à la fois fantasmés et emprunts d’une poésie du quotidien comme des allégories de la peinture même.
270 x 220 cm
À partir de ses souvenirs (images glanées sur Internet, séjours à l'étranger, environnement quotidien…), Yann Lacroix peint des paysages volontairement composites, habités de végétation exotique, de serres tropicales et de piscines, constitués de leur propre artificialité et vides de présence humaine mais dont la trace d'une histoire passée ou possible amène sensualité et vie : une réflexion sur les hétérotopies qui s'articule par le biais de ces lieux à la fois fantasmés et emprunts d'une poésie du quotidien comme des allégories de la peinture même.
Pierre reconstituée, galet
20 x 12 x 10 cm
Avec cette série, Julien Discrit poursuit et croise deux réflexions qui sont au coeur de son travail: l'une sur les pierres, les minéraux, les cristaux, et l'autre sur les rapports d'échelle, spatiaux, géologiques et temporels de l'homme dans son environnement. Comme de futurs fossiles, ces sculptures de mains d'homme tenant des roches fixent un geste presque archaïque de préhension. En un instantané, elles proposent un « devenir pierre » qui se joue à la fois des matériaux - organique et minéral mêlés l'un à l'autre en un autre encore formé de pierre reconstituée - mais aussi des pratiques artistiques et historiques au sens où il s'agit d'inventer une esthétique contemporaine à partir d'une ruine archéologique artificielle. Il révèle ainsi les formes esthétiques déjà données dans notre environnement comme ces pierres qui sont en elles-mêmes des formes sculpturales finies.
Image : 177,5 x 119 cm
Encadrement : 188,5 x 130 cm
La série États-inversés a été initiée en 2010 par Julien Discrit. À partir d'un découpage de la géographie étasunienne, l'artiste réinterprète le processus d'estompage en cartographie qui consiste à mettre en évidence les variations de terrains en reproduisant un ensoleillement fictif des pentes, produisant ainsi une impression de relief en deux dimensions. En inversant le spectre conventionnellement utilisé et en passant ces cartes en noir et blanc, Julien Discrit créé une nouvelle manière d'appréhender les reliefs et renverse la lecture du territoire américain, créant de nouveaux motifs à partir d'un mode de représentation préexistant.
Dans un premier temps, il réalise un atlas complet du relief américain en deux volumes. Dans un second temps, en 2016, il décide de réaliser des tirages de certaines villes du livre en les reproduisant en grand format. Ce faisant, il ajoute une nouvelle dimension au travail en intégrant l'idée d'échelle qui vient bouleverser notre représentation des espaces et interroge nos manières de rendre intelligible le monde qui nous entoure.
120 x 90 cm
Titré, daté, signé au dos en haut à droite
Petit sweat bleu fait partie d'un ensemble de peintures issues de photographies de sweat-shirts. Très caractéristique de son travail, l'artiste transforme le cliché en jouant sur le rapport d'échelle pour lui donner un angle différent. En portant la focale sur un plan très serré et en agrandissant énormément, Mireille Blanc tend à faire échapper le sujet de l'image, et crée un filtre entre l'oeuvre et celui qui se trouve en face d'elle. En brouillant les inscriptions et le contexte de l'image souvent démodés et kitsch, elle se focalise sur l'indétermination des éléments traités, et joue sur le caractère énigmatique des sujets qu'elle rencontre.
200 x 150 cm
Titré, daté, signé au dos en haut à droite
Sweat (Dauphins) fait partie d'un ensemble de peintures issues de photographies de sweat-shirts. Très caractéristique de son travail, l'artiste transforme le cliché en jouant sur le rapport d'échelle pour lui donner un angle différent. En portant la focale sur un plan très serré et en agrandissant énormément, Mireille Blanc tend à faire échapper le sujet de l'image, et crée un filtre entre l'oeuvre et celui qui se trouve en face d'elle. En brouillant les inscriptions et le contexte de l'image souvent démodés et kitsch, elle se focalise sur l'indétermination des éléments traités, et joue sur le caractère énigmatique des sujets qu'elle rencontre.
240 x 151 cm
©Alexander Hana
Depuis une dizaine d'années Marion Baruch intervient sur des chutes de tissus, provenant de l'industrie textile milanaise. Rebuts de la société industrielle et urbaine, Marion Baruch trie, sélectionne et arrange ces matériaux, jusqu'à obtenir des formes à la géométrie flexible. Suspendues au plafond ou épinglées au mur, ses oeuvres décrivent une histoire tant sociale et politique qu'individuelle et sensible.
40 x 50 cm
Signé en bas à gauche
La série Prélude de l'élan visible a été réalisée d'une seule traite par l'artiste, qui, marqué par les récits de violences et d'arrestations qui ont eu lieu récemment, a voulu retranscrire cet usage de la force physique et institutionnelle démesurée. Massinissa Selmani ne vise pas ici à décrire une action ou un événement précis, mais plutôt une situation où se joue la violence de l'autorité face à sa remise en cause par le biais de diverses formes de contestation (résistances, opinions, déboulonnages de statues, etc.). Il offre ainsi une lecture subjective de la violence physique dite « légitime » en se concentrant plus sur leur part structurelle et insondable que conjoncturelle.