Roots
6th September - 23rd October 2016
Dessin au crayon sur papier
Dessin au crayon sur papier
Grandmas est une série de dessins inspirés d’étiquettes de produits dont la marque se rapporte à un membre de la famille. C’est lors d’une résidence en Californie, que Valérie Mréjen a commencé à collectionner ces étiquettes: grand-mères, oncles, tantes, c’est toute une “famille recomposée” que l’on retrouve dans ces dessins nostalgiques, comme autant de chaleureux fantômes.
Pencil on paper
3'30"
Directed by Valérie Mréjen and Bertrand Schefer, with Irène Jacob and Antoine Chappey.
Picture: Raphaël André. Sound: Yolande Decarsin. Editing: Anne Laure Viaud. Mix: Damien Aubry.
A man and a woman are having dinner in a restaurant. Their conversation is punctuated by images of landscapes, cities, mountain roads, empty squares, all collected from postcards. The phrases they exchange form perhaps the chaotic whole of the already long history they live together. Perhaps they are both projecting what a possible love affair between them would become. Perhaps each of these hypotheses is true at the same time.
Video's link : https://vimeo.com/103446342
With the support of the University of Rennes 2, Art & Essai gallery, FNAGP.
LVMH collection.
2'50''
Dessin au crayon sur papier
Grandmas est une série de dessins inspirés d’étiquettes de produits dont la marque se rapporte à un membre de la famille. C’est lors d’une résidence en Californie, que Valérie Mréjen a commencé à collectionner ces étiquettes: grand-mères, oncles, tantes, c’est toute une “famille recomposée” que l’on retrouve dans ces dessins nostalgiques, comme autant de chaleureux fantômes.
3'40''
Video's link : https://vimeo.com/149257150
13'30''
Production : Centre Pompidou, galerie des enfants
Image : Claire Mathon, Christian Bahier
Sound : Nicolas Joly
Montage : Thomas Marchand.
With Niels and Lyne Manoury, Louise-Violette and Virgile Lemaire, HuynSeo and HuynWoo Joe, Anton and Marcus Morisset, Simon and Justin de Oliveira, Louise Amant, Victor Reitlinger-Desbazeille, Odilon and Giulio d'Alù, Gabrielle and Garance Zakin, Angèle Ballet-Gautreau, Sacha Meyers, Chad Santa-Maria.
video's link : https://vimeo.com/51619051
5'15''
Video's link: https://vimeo.com/74625271
5'
video's link: https://vimeo.com/74624836
2'
Hotel postcards collected over time serve as a background for the story of a couple on vacation: in the loneliness of outdated surroundings, a man quietly relates the insidious way in which his marriage is falling apart.
Video's link: https://vimeo.com/34560117
3'30''
Video's link : https://vimeo.com/149257149
6'
Centre National des Arts Plastiques
Three days, thirty teenagers, a list of questions. Editing it all down to five minutes narrows the field of questions (Do you have role models? What scares you? What's your best memory?) and focuses on a few individuals.
Image: Alexis Kvyrchine
Sound: Yolande Decarsin
Montage: Camille Maury
Mix: Mikaël Barre
With: Cheila Cleland, Seigne Diop, Oriana Kacimi, Andrea Montano, Bryan Pepin, Natacha Plunkett, Sandra Rousseau
video's link: https://vimeo.com/35195750
Collection of the Centre National des Arts Plastiques (CNAP)
Montage : Julie Obadia
Remerciements à Sonia Kronlund pour son aide précieuse
Drawing, felt on paper
Exhibition:
Roots, Galerie Anne-Sarah Bénichou, Paris, France , 03th September- 23rd October 2016
Drawing, felt on paper
25,5 x 19,5 inches
Exhibition:
Roots, Galerie Anne-Sarah Bénichou, Paris, France , 03th September- 23rd October 2016
Drawing, pencil on paper
65 x 50 cm
Drawing, pencil on paper
65 x 50 cm
Drawing, pencil on paper
Grandmas est une série de dessins inspirés d’étiquettes de produits dont la marque se rapporte à un membre de la famille. C’est lors d’une résidence en Californie, que Valérie Mréjen a commencé à collectionner ces étiquettes: grand-mères, oncles, tantes, c’est toute une “famille recomposée” que l’on retrouve dans ces dessins nostalgiques, comme autant de chaleureux fantômes.
Drawing, pencil on paper
65 x 50 cm
Drawing, pencil on paper
65 x 50 cm
Drawing, pencil on paper
65 x 50 cm
« Mon père prend toujours exemple sur les publicités pour nous proposer une image de la famille heureuse où les gens communiquent, rient et plaisantent en rentrant à la maison. Il voudrait qu’on lui demande ce qu’il a fait aujourd’hui, qu’on prépare un petit dîner, une jolie table et que chacun se serve en riant. »
Valérie Mréjen, Mon grand-père, 1999, ed. Allia
R comme roots
Pour sa première exposition personnelle à la galerie Anne-Sarah Bénichou, Valérie Mréjen poursuit son exploration du thème de la famille. Roots comme racines, racines imaginaires. Une famille de fiction faite d’arbres généalogiques composés à partir de noms de marques: Bonne Maman, Uncle Ben, etc. Une famille de fiction internationale.
Mystification affective, jeu sur l’image et sur le mot. Mystification du langage également, jeu sur le sens et son escamotage, usage des faux-semblants et des clichés. Autant de thèmes qui sont au cœur du travail de l’artiste et que l’on retrouve dans les nouvelles œuvres présentées, notamment une série de dessins qui associent des noms de produits pour former des lignées étrangement familières. Roots: un mot qui peut évoquer l’absence de confort, des conditions spartiates ou une installation sommaire. Une forme de rudesse à l’exact opposé de l'image que ces mères, grand-mères, oncles et tantes inventés essayent de nous donner. Avec un aïeul composite, une figure de petite Mamie rassurante et universelle, elles font au mieux pour produire l’impression du comme à la maison, du comme dans votre enfance.
L’emploi de l'expression c’est roots permet de tirer une certaine fierté de ce dont on a l’air de se plaindre. Il s’agit de pointer un manque ou un défaut, que l’utilisation de l’anglais rend tout de suite plus sympathique, distancié. On dit c’est roots comme on dit c’est rock. Cette forme de dureté a l’air ainsi plus romantique. De même qu’on peut chercher à sauver sa famille en la présentant sous un meilleur jour tout en la critiquant de l'intérieur.
C’est aussi et avant tout un retour aux sources : le désir de produire une nouvelle série de dessins après quelques années consacrées à d’autres médiums et moyens d’expression.
Dans le cadre de l’exposition, Valérie Mréjen a invité Clara Schulmann à écrire un texte abordant le thème de la famille. Au fil des discussions, Clara Schulmann a évoqué La Maison biscornue d’Agatha Christie.
Il en résulte une interprétation, une libre variation autour des souvenirs et des histoires, des légendes qu’on se plaît à sur-dramatiser pendant l’enfance. Chocolat chaud, grand-mamans inquiétantes et arbres biscornus…
Clara Schulmann enseigne l'histoire et la théorie de l'art à l’école supérieure d’art de Bordeaux. Elle est docteure en études cinématographiques. Elle a récemment contribué à: Cinéma Muséum. Le cinéma d’après le musée, Presses Universitaires de Vincennes (2013), Mike Kelley, Centre Georges Pompidou (2013), Joachim Koester: Of Spirits and Empty Spaces, SMAK (2014). Elle écrit sur des artistes femmes : « Rien n’est magique », exposition Marie Angeletti, castillo/corrales, Paris, 2014, « Squirrels to the nuts », in Zarba Lonsa, exposition Katinka Bock, Laboratoires d’Aubervilliers, 2015, « A Girl and a Tree. Time Flies like a Banana », in Next Spring, Wellington, 2016. En 2014, elle a publié aux Presses du réel : Les Chercheurs d’or. Films d’artistes, Histoires de l’art. En 2015, elle a édité : Jeux sérieux. Cinéma et art contemporain transforment l’essai, HEAD/Mamco, Genève.
La Baule, ciel d'orage