Elise Peroi
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400 x 169 x 300 cm
© Romain Darnaud
Comme une ode à la nature, Vent dominant joue avec l'étroitesse du lien entre le textile et l'architecture, le support et la surface, ainsi que son déploiement dans l'espace. Dans le prolongement de sa pratique, Elise Peroi s'appuie sur l'ouvrage Histoire de l'habitat idéal, De l'Orient vers l'Occident d'Augustin Berque et son idée de cabane comme habitat naturel. Réalisée dans le cadre de sa résidence à la fondation Thalie à Arles en 2024, cette oeuvre s'inscrit dans son projet Nouer une cabane dans lequel elle s'inspire des maisons de gardian en Camargue. Originellement construites avec du bois et des roseaux cousus au fil de fer, ces abris dont la forme arrondie permet d'affronter le vent du Mistral, se fondent et se lient naturellement à leur environnement. La structure architecturale se mêle ainsi au paysage par les formes qui y sont apposées et l'utilisation du vide comme poésie du vent, le tout ne faisant qu'un. « La cabane est pour moi une manière de représenter le textile comme architecture nomade et respirante, en travaillant sur des textiles aux inclinaisons diverses. » – Elise Peroi
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400 x 169 x 300 cm
© Romain Darnaud
Comme une ode à la nature, Vent dominant joue avec l'étroitesse du lien entre le textile et l'architecture, le support et la surface, ainsi que son déploiement dans l'espace. Dans le prolongement de sa pratique, Elise Peroi s'appuie sur l'ouvrage Histoire de l'habitat idéal, De l'Orient vers l'Occident d'Augustin Berque et son idée de cabane comme habitat naturel. Réalisée dans le cadre de sa résidence à la fondation Thalie à Arles en 2024, cette oeuvre s'inscrit dans son projet Nouer une cabane dans lequel elle s'inspire des maisons de gardian en Camargue. Originellement construites avec du bois et des roseaux cousus au fil de fer, ces abris dont la forme arrondie permet d'affronter le vent du Mistral, se fondent et se lient naturellement à leur environnement. La structure architecturale se mêle ainsi au paysage par les formes qui y sont apposées et l'utilisation du vide comme poésie du vent, le tout ne faisant qu'un. « La cabane est pour moi une manière de représenter le textile comme architecture nomade et respirante, en travaillant sur des textiles aux inclinaisons diverses. » – Elise Peroi
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400 x 169 x 300 cm
© Romain Darnaud
Comme une ode à la nature, Vent dominant joue avec l'étroitesse du lien entre le textile et l'architecture, le support et la surface, ainsi que son déploiement dans l'espace. Dans le prolongement de sa pratique, Elise Peroi s'appuie sur l'ouvrage Histoire de l'habitat idéal, De l'Orient vers l'Occident d'Augustin Berque et son idée de cabane comme habitat naturel. Réalisée dans le cadre de sa résidence à la fondation Thalie à Arles en 2024, cette oeuvre s'inscrit dans son projet Nouer une cabane dans lequel elle s'inspire des maisons de gardian en Camargue. Originellement construites avec du bois et des roseaux cousus au fil de fer, ces abris dont la forme arrondie permet d'affronter le vent du Mistral, se fondent et se lient naturellement à leur environnement. La structure architecturale se mêle ainsi au paysage par les formes qui y sont apposées et l'utilisation du vide comme poésie du vent, le tout ne faisant qu'un. « La cabane est pour moi une manière de représenter le textile comme architecture nomade et respirante, en travaillant sur des textiles aux inclinaisons diverses. » – Elise Peroi
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166 x 140 x 15 cm
© Romain Darnaud
Attrape-brouillard s'inspire des filets de collecte d'eau installés au Maroc, permettant d'approvisionner les populations locales et de pallier aux pénuries. Grâce à une technique de maillage, le brouillard est ainsi capturé et transformé. Tel “un nuage à peindre”, Élise Peroi pense son propre dispositif, jouant avec les volumes et la lumière. Le mouvement, renforcé par l'utilisation des feuilles d'argent comme un véritable langage plastique, donne corps aux formes et à l'idée d'une eau miroitante. Par un jeu subtil de transparence matérialisé par les vides, elle laisse apparaître le dessin d'arbustes jaunes, le Sophora denudata, une espèce naturellement capable de capter l'eau du brouillard.
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166 x 140 x 15 cm
© Romain Darnaud
Attrape-brouillard s'inspire des filets de collecte d'eau installés au Maroc, permettant d'approvisionner les populations locales et de pallier aux pénuries. Grâce à une technique de maillage, le brouillard est ainsi capturé et transformé. Tel “un nuage à peindre”, Élise Peroi pense son propre dispositif, jouant avec les volumes et la lumière. Le mouvement, renforcé par l'utilisation des feuilles d'argent comme un véritable langage plastique, donne corps aux formes et à l'idée d'une eau miroitante. Par un jeu subtil de transparence matérialisé par les vides, elle laisse apparaître le dessin d'arbustes jaunes, le Sophora denudata, une espèce naturellement capable de capter l'eau du brouillard.
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63 x 44 cm
© Romain Darnaud
La série S'attarder en surface trouve son origine dans l'ouvrage Les villes invisibles d'Italo Calvino, lequel porte un regard poétique et utopique sur notre monde moderne. Élise Peroi développe ainsi sa propre cartographie textile qu'elle décompose en 7 oeuvres uniques et définit sa propre esthétique du fragment. Son travail s'articule autour de la question de la présence par l'absence, signifiée à travers l'utilisation du vide comme forme et matière. L'application de feuilles d'argent, dont l'oxydation propose une évolution naturelle des couleurs vers le rouge, mêlé aux motifs de fleurs peints rappelant celles des miniatures persanes, questionne la notion du temps qui passe. Chacun des fragments provient d'une même toile de soie peinte puis découpée, lesquels sont ensuite tissés avec des fils de lin. La superposition délicate de ces dernières, comme un archipel, permet alors la construction d'une oeuvre nouvelle.
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63 x 44 cm
© Romain Darnaud
La série S'attarder en surface trouve son origine dans l'ouvrage Les villes invisibles d'Italo Calvino, lequel porte un regard poétique et utopique sur notre monde moderne. Élise Peroi développe ainsi sa propre cartographie textile qu'elle décompose en 7 oeuvres uniques et définit sa propre esthétique du fragment. Son travail s'articule autour de la question de la présence par l'absence, signifiée à travers l'utilisation du vide comme forme et matière. L'application de feuilles d'argent, dont l'oxydation propose une évolution naturelle des couleurs vers le rouge, mêlé aux motifs de fleurs peints rappelant celles des miniatures persanes, questionne la notion du temps qui passe. Chacun des fragments provient d'une même toile de soie peinte puis découpée, lesquels sont ensuite tissés avec des fils de lin. La superposition délicate de ces dernières, comme un archipel, permet alors la construction d'une oeuvre nouvelle.
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63 x 44 cm
© Romain Darnaud
La série S'attarder en surface trouve son origine dans l'ouvrage Les villes invisibles d'Italo Calvino, lequel porte un regard poétique et utopique sur notre monde moderne. Élise Peroi développe ainsi sa propre cartographie textile qu'elle décompose en 7 oeuvres uniques et définit sa propre esthétique du fragment. Son travail s'articule autour de la question de la présence par l'absence, signifiée à travers l'utilisation du vide comme forme et matière. L'application de feuilles d'argent, dont l'oxydation propose une évolution naturelle des couleurs vers le rouge, mêlé aux motifs de fleurs peints rappelant celles des miniatures persanes, questionne la notion du temps qui passe. Chacun des fragments provient d'une même toile de soie peinte puis découpée, lesquels sont ensuite tissés avec des fils de lin. La superposition délicate de ces dernières, comme un archipel, permet alors la construction d'une oeuvre nouvelle.
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63 x 44 cm
© Romain Darnaud
La série S'attarder en surface trouve son origine dans l'ouvrage Les villes invisibles d'Italo Calvino, lequel porte un regard poétique et utopique sur notre monde moderne. Élise Peroi développe ainsi sa propre cartographie textile qu'elle décompose en 7 oeuvres uniques et définit sa propre esthétique du fragment. Son travail s'articule autour de la question de la présence par l'absence, signifiée à travers l'utilisation du vide comme forme et matière. L'application de feuilles d'argent, dont l'oxydation propose une évolution naturelle des couleurs vers le rouge, mêlé aux motifs de fleurs peints rappelant celles des miniatures persanes, questionne la notion du temps qui passe. Chacun des fragments provient d'une même toile de soie peinte puis découpée, lesquels sont ensuite tissés avec des fils de lin. La superposition délicate de ces dernières, comme un archipel, permet alors la construction d'une oeuvre nouvelle.
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63 x 44 cm
© Romain Darnaud
La série S'attarder en surface trouve son origine dans l'ouvrage Les villes invisibles d'Italo Calvino, lequel porte un regard poétique et utopique sur notre monde moderne. Élise Peroi développe ainsi sa propre cartographie textile qu'elle décompose en 7 oeuvres uniques et définit sa propre esthétique du fragment. Son travail s'articule autour de la question de la présence par l'absence, signifiée à travers l'utilisation du vide comme forme et matière. L'application de feuilles d'argent, dont l'oxydation propose une évolution naturelle des couleurs vers le rouge, mêlé aux motifs de fleurs peints rappelant celles des miniatures persanes, questionne la notion du temps qui passe. Chacun des fragments provient d'une même toile de soie peinte puis découpée, lesquels sont ensuite tissés avec des fils de lin. La superposition délicate de ces dernières, comme un archipel, permet alors la construction d'une oeuvre nouvelle.
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63 x 44 cm
© Romain Darnaud
La série S'attarder en surface trouve son origine dans l'ouvrage Les villes invisibles d'Italo Calvino, lequel porte un regard poétique et utopique sur notre monde moderne. Élise Peroi développe ainsi sa propre cartographie textile qu'elle décompose en 7 oeuvres uniques et définit sa propre esthétique du fragment. Son travail s'articule autour de la question de la présence par l'absence, signifiée à travers l'utilisation du vide comme forme et matière. L'application de feuilles d'argent, dont l'oxydation propose une évolution naturelle des couleurs vers le rouge, mêlé aux motifs de fleurs peints rappelant celles des miniatures persanes, questionne la notion du temps qui passe. Chacun des fragments provient d'une même toile de soie peinte puis découpée, lesquels sont ensuite tissés avec des fils de lin. La superposition délicate de ces dernières, comme un archipel, permet alors la construction d'une œuvre nouvelle.
63,3 x 46,5 x 8 cm
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63,3 x 46,5 x 8 cm
63,3 x 46,5 x 8 cm
©Salah Boutayeb
La série Objet s'inscrit dans la continuité de la recherche artistique d'Elise Peroi autour des cabanes, thème développé lors de sa résidence à la fondation Thalie à Arles en 2024. Pensés comme de véritables objets en soi, le support, structure modulable dans l'espace, et la surface communiquent. L'artiste y fait écho au matériel du quotidien que l'on retrouve dans les maisons de gardian en Camargue : un filtre à eau, une cage ou encore un lavabo. Chacun entretient un lien étroit avec son oeuvre Vent dominant.
63,3 x 46,5 x 8 cm
©Salah Boutayeb
La série Objet s'inscrit dans la continuité de la recherche artistique d'Elise Peroi autour des cabanes, thème développé lors de sa résidence à la fondation Thalie à Arles en 2024. Pensés comme de véritables objets en soi, le support, structure modulable dans l'espace, et la surface communiquent. L'artiste y fait écho au matériel du quotidien que l'on retrouve dans les maisons de gardian en Camargue : un filtre à eau, une cage ou encore un lavabo. Chacun entretient un lien étroit avec son oeuvre Vent dominant.
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63,3 x 48,5 x 8 cm
©Salah Boutayeb
La série Objet s'inscrit dans la continuité de la recherche artistique d'Elise Peroi autour des cabanes, thème développé lors de sa résidence à la fondation Thalie à Arles en 2024. Pensés comme de véritables objets en soi, le support, structure modulable dans l'espace, et la surface communiquent. L'artiste y fait écho au matériel du quotidien que l'on retrouve dans les maisons de gardian en Camargue : un filtre à eau, une cage ou encore un lavabo. Chacun entretient un lien étroit avec son oeuvre Vent dominant.
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© Jules Toulet
Dimensions Variables
©Andrea Rossetti
Les villes invisibles, 2023, est une installation composée de plusieurs pièces :
Lalage, 2022, 95 x 138 x 11 cm
Ereme, 2022, 95 x 124 x 11 cm
Songes II, 2022, 140 x 198 x 15 cm
Nageur, 2022, 95 x 124 x 11 cm
Exposition collective, Un lac inconnu, 2023, Bally foundation, Lugano, Suisse
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6 x 3 x 4 m
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CONTENIR, 2023 - Vue d'exposition House of dreamers Fondation Boghossian, Bruxelles, 2023
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© Margot Montigny

120 x 160 X 320 cm
©Jules Toulet
Née à Nantes en 1990, Élise Peroi vit et travaille entre Bruxelles (Belgique) et Arles (France). Elle est diplômée d'un Master en Design textile de l'Académie Royale des Beaux-Arts de Bruxelles en 2015.
Par son travail de tissage et du vide, Élise Peroi cherche à traduire ce qui traverse, le souffle, l'atmosphère. Inspirée du livre Vivre de paysage ou L'impensé de la Raison de François Jullien, elle cherche à traduire une vision englobante du monde, où tout ce qui nous entoure « n'est plus affaire de “vue”, mais du vivre ». Son travail, qui laisse paraître des espaces suspendus, renvoie également à la notion du temps, de l'atelier et de l'outil. Traduire ce qui précède la réalisation d'une œuvre renvoie au texte de Paul Valéry, La philosophie de la danse, et conduit à prendre conscience de l'aspect poétique des gestes. En 2016, soutenue par les Halles de Schaerbeek à Bruxelles, elle commence à développer des performances qui se nourrissent du tissage.
Élise Peroi a participé à de nombreuses expositions personnelles et collectives depuis 2015, Un lac inconnu, Bally Foundation (CH) ; Roma, a portrait, Palazzo delle Esposizioni (IT) ; House of Dreamers, Fondation Boghossian (BE) ; The Sowers, Fondation Thalie (BE) ; Là où se trouve la forêt, Botanique (BE) ; Foresta, Le Bel Ordinaire (FR) ; Inspire, Iselp (BE), etc. Elle est régulièrement invitée pour des résidences : Fondation Thalie (FR) Academia Belgica (IT) ; La Serre – arts vivants (CA) ; Le Hong Kong Arts Centre (HK) ; La Bellone (BE) ; Fédération Wallonie- Bruxelles, Île de Comacina (IT), etc.