Partition du silence
Galerie
5 Novembre - 17 Décembre 2016
Dimensions variables
Film couleur muet- 8'30
Plan-séquence- 8'10
Dimensions variables
Performeuse sourde : Noha El Salawy
Chef d'orchestre : Philippe Béran
Interprètes langue des signes : Isabelle Ansermet, Philippe Wieland.
Musiciens : Orchestre du Collège de Genève.
Assistants tournage : Mickaël Detez de la Drève, Océan Delbes, Damien Donner.
Mixage audio : Spoemi.
Production : Résidence Echos-ESAAA-Mamco (Genève), Centre d'art le 3 bis f (Aix en Provence).
Expositions :
-La nuit des cours, 2016, Le printemps de septembre, Toulouse
-61ème Salon de Montrouge, 2016
-Vision- Recherche en art et en design, Andea, 2016, Palais de Tokyo, Paris
-Voir ce qi est dit, 2016, Centre d'art 3 Bis f, Aix en Provence
-Voir ce qui est dit-Rencontre-Performance, 2015, Mamco, Genève, Suisse
76,5 x 107 cm
© Atsunobu Kohira et Strom Varx
En collaboration avec Strom Varx
Canne en verre soufflé gris
L:143,3 cm; diamètre de l'embouchure: 15 mm; diamètre de la base: 59 mmm
© F.Lanternier
Courtesy de l'artiste et Galerie Xippas
collection: CIRVA
Exposition:
Exposition:
- Nature. Culture, Centre d’art contemporain Optica, Montréal, Canada, 1er sept- 8 oct 2016
« Très souvent dans ses projets, Dominique Blais s'inspire du contexte et de l'histoire du lieu où il intervient pour poursuivre une mythologie, une fiction, une suite possible.
Il prend ainsi comme postulat de départ les conditions de production qui lui sont offertes pour travailler.
Au CIRVA, il délègue entièrement la réalisation matérielle du travail, ce qui l'incite à penser l'idée de la transmission et du relais de la connaissance.
Comme fil rouge de cette expérience, il imagine une sorte de bâton de pèlerin qui rappelle l'instrument essentiel du souffleur, la canne.
Emanation du souffle de l'homme et outil qui prolonge le mouvement du corps, ce bâton canne se pose en élément fédérateur de la recherche que mène Dominique Blais au CIRVA en 2013.
Les principaux axes de cette recherche se concentrent autour de l'idée du temps au travers de phénomènes propres à la matière qui se transforme et au corps qui se déplace.
Le déplacement, un bâton qui ponctue les espaces d'expositions ou qui accompagne d'autres oeuvres, devient ainsi la métaphore de la pensée en tant qu'acte créatif.»
Isabelle Reiher, directrice du CIRVA, Marseille
75 x 38 cm
D'après "Le Mépris" de Jean-Luc Godard (1963)
Cyanotype sur papier
59 x 40 cm
Initiatrice d'une nouvelle série d'images pour l'artiste, cette oeuvre propose une visualisation graphique du son au travers d'un tirage cyanotype. Ce procédé de tirage qui remonte aux origines de la photographie sert ici à figer l'image fugace et impalpable des chants d'oiseaux, sous la forme d'un sonograme.
1'44''
Avec la participation de Sarah Papadopoulou (Soprano) et Magid Del Bushra (Contre-ténor ).
"Duet" est un oeuvre sur l'origine de la voix.
Au travers d'un souffle deux solistes harmonisent un contact musicale et intime.
80', dimensions variables
Vue d'exposition : "états seconds", Le Collège/FRAC Champagne-Ardenne, Reims, France, 2006
Copyrights photo: Sandrine Aubry
© Céleste Boursier-Mougenot. Courtesy Galerie Xippas
La séquence vidéo intitulée flamByframe résulte d'une expérimentation autour du feed-back et de la propagation du signal à travers différents milieux physiques (air, électricité, audio analogique) et numériques (nouveaux médias).
Une flamme s'éteint sous l'effet du souffle que produit les vacillements de sa lueur, quand cette lumière filmée devient de l'image, que l'image est transformée en son, que le son diffusé par la membrane d'un haut-parleur produit du vent. L'enregistrement vidéo, d'une minute avant que la flamme ne s'éteigne, est ralenti quatre-vingts fois. Le ralenti révèle toutes les phases de distorsion de la flamme qui apparaît tel un objet abstrait, une ectoplasme, un modèle pour une animation primitive ou un être sous l'emprise de contingences internes.
134 x 50 x 44 cm
Copyrights photo: Frédéric Lanternier
© Céleste Boursier Mougenot. Courtesy de l'artiste et Galerie Xippas
*recouvrement/ overlap, 2010
Disque vinyle 33 t, pochette tissu sérigraphiée.
Edition limitée à 50 exemplaires signés et numérotés, produits par l'association des amis de La Maison rouge à l'occasion de l'exposition "Céleste Boursier-Mougenot" à la Fondation Antoine de Galbert. Production Emanuele Carcano.
Recouvrement est basé sur la similitude entre les craquements d'un feu de bois et ceux d'un disque vinyle usé. L'enregistrement d'un feu de bois gravé dans le vinyle des 50 exemplaires de la série devient le support d'autres enregistrements que sont les ajouts potentiels de traces, incidents, rayures occasionnés par l'usure et la simple manipulation des disques. Malgré leur caractère de détérioration, ces craquements deviennent les motifs qui réaniment et singularisent l'objet initial auquel ils confèrent une longévité infinie transformant chacun d'eux en une pièce unique.
La continuité de la lecture du disque est découpée en plages sonores allant de quelques secondes à moins d'une minute. Les craquements du feu enregistré surgissent inopinément au gré de l'apparition du mot "mémoire" dans les articles qui paraissent continuellement dans les actualités Google. Le temps de diffusion varie en fonction d'une analyse succinte des articles. Quand le bras arrive à la fin du disque, il se replace automatiquement au début.
Image : 95 x 120 cm
© Laurent Montaron
Dimensions variables
© F.Lanternier
Courtesy de l'artiste et galerie Xippas
1 micro, 2 enceintes, système d'amplification
Hommage à l’œuvre de Pierre Huyghe de 1997 Silent Score, le titre de la première exposition collective de la galerie Anne-Sarah Bénichou, Partition du Silence, se présente comme un oxymore venant souligner et interroger les rapports qu’entretient l'art contemporain avec la notion de son.
Dans un environnement paradoxalement assez silencieux, les huit artistes choisis donnent ainsi forme et consistance au son : qu’il s’agisse d’un sonogramme, d’une flamme dansant, d’une voix emprisonnée dans des boîtes ou encore d’une photographie décomposant les gestes du musicien, chaque œuvre tente à sa façon de matérialiser l’évanescence des sons et de figurer plastiquement le ressenti auditif. Ou comment écouter avec les yeux...