Mon corps, où es-tu ?
Exposition virtuelle
24 Avril - 1 Mai 2021
199 x 186,5 cm
Le travail de Marion Baruch sur les rebuts de l'industrie textile évoque un certain nomadisme qui s'appliquerait à la matière. Les sculptures de l'artiste se saisissent du négatif des vêtements dessinés à taille humaine pour être ensuite consommés. Pourtant, ce négatif prend un chemin différent et voyage dans un tout autre univers que ce à quoi il était initialement destiné. Le vide et le plein sont intimement complémentaires pour l'artiste. Dans Mon corps où es-tu ?, l'artiste fait référence à l'une des performances du même nom réalisée en 2009 lorsqu'elle pratiquait l'art relationnel. Elle avait vidé l'intégralité de son appartement pour y accueillir des inconnus, et ainsi le remplir autrement. Un peu plus tard, elle avait comblé l'espace de boites de médicaments marquant une évolution dans son rapport à son propre corps vieillissant. Dans l'oeuvre de Marion Baruch, il est ainsi toujours question de rapport à l'autre et au corps.
100 x 70 cm
Titré, daté, signé au dos
Motifs, rare autoportrait de Mireille Blanc, nous fait entrer dans le quotidien de son atelier. Les formes désuètes et colorées du coussin et les plis des vêtements deviennent objets de peinture. La perspective surplombante et le cadrage resserré estompent la perception du sujet. Le contexte de la scène est évacué pour attirer le regard sur la singularité des matières.
35 x 40 cm
Corps plonge le spectateur dans les plis d'un corps de femme dont on ne distingue que la poitrine, le ventre et les cuisses. L'audace du cadrage et la proximité du modèle soulignent la matière picturale dont la lumière et les couleurs chaudes semblent animer la chair. Nourri de la sensualité des nus de la peinture classique, Florin Stefan nous livre ici un tableau intime, baigné de désir et de mystère.
tirage pigmentaire d'archives sur papier photo Rag Baryta Hahnemühle
Image : 60 x 82 cm
Papier : 62,5 x 90 cm
Encadrement : 62,5 x 90 x 3 cm
Body Sign #2 appartient à une série de photographies issues d'une performance mettant en scène différentes positions statiques. Elle s'inscrit dans une réflexion autour des postures corporelles visible également dans The gift ou Body sign #1 et témoigne de l'actionnisme des années 80. Aujourd'hui nommé performances, ce type d'interventions artistiques étaient alors qualifiées d'actions, terme indéniablement doté d'une plus forte connotation politique.
Image : 65 x 162 cm
Encadrement : 69 x 166,5 x 3 cm
Avec Signs, (body work), Decebal Scriba réinvestit le langage des postures déjà entrepris dans d'autres séries. Ici, elles acquièrent une dimension de l'ordre du rituel, tout en faisant écho au contexte socioculturel de la Roumanie des années 1970. Les gestes, dans une sorte de langue des signes réinventé, renvoient à des attitudes adoptées durant le régime communiste roumain : la réflexion, la passivité, l'acceptation, la résistance, la solidarité. La colonne dissimule le corps pour focaliser l'attention sur les mains, véhicules de l'émotion et du discours muet à une époque où la parole est bridée.
Image : 29,5 x 39 cm
Les photographies de la série Sculptures capturent des traces de performances de Decebal Scriba exécutées dans le sable. Résultats de l'application d'une formule minimale, les formes obtenues par les mouvements de l'artiste sont élevées au rang de sculptures et agissent comme une réflexion métaphysique sur le lien entre nature et oeuvre d'art.
Image : 29,5 x 39 cm
Les photographies de la série Sculptures capturent des traces de performances de Decebal Scriba exécutées dans le sable. Résultats de l'application d'une formule minimale, les formes obtenues par les mouvements de l'artiste sont élevées au rang de sculptures et agissent comme une réflexion métaphysique sur le lien entre nature et oeuvre d'art.
photographie en noir et blanc
Image : 42 x 30 cm
Encadrement : 46,2 x 34, 3 x 2,5 cm
Dans Le Monde entre leurs mains, Chourouk Hriech présente une série de photographies en noir et blanc qui prend comme sujet la jeunesse tatouée. Chaque modèle tient une mappemonde entre ses mains, déployant une gestuelle particulière. Ici, l’artiste cherche à produire un dialogue entre les images imprimées sur le globe, et ces dessins gravés sur la peau, ramenant aux aventures de vie, rêves et ambitions de chaque jeune modèle. Ces représentations du monde leur échappent inévitablement car les figures comme les symboles évoluent selon les époques. Néanmoins, en choisissant de s’affirmer par le biais du tatouage, cette jeunesse défie le temps, l’avenir et le réel. Le chiffre cinq apparaît en fil rouge de ces photographies : cinq continents, cinq doigts… Ainsi, Chourouk Hriech pousse toujours plus loin la pratique du dessin en multipliant les médiums pour en explorer ses potentialités et ses matérialisations.
photographie en noir et blanc
Image : 42 x 30 cm
Encadrement : 46,2 x 34, 3 x 2,5 cm
Dans Le Monde entre leurs mains, Chourouk Hriech présente une série de photographies en noir et blanc qui prend comme sujet la jeunesse tatouée. Chaque modèle tient une mappemonde entre ses mains, déployant une gestuelle particulière. Ici, l'artiste cherche à produire un dialogue entre les images imprimées sur le globe, et ces dessins gravés sur la peau, ramenant aux aventures de vie, rêves et ambitions de chaque jeune modèle. Ces représentations du monde leur échappent inévitablement car les figures comme les symboles évoluent selon les époques. Néanmoins, en choisissant de s'affirmer par le biais du tatouage, cette jeunesse défie le temps, l'avenir et le réel. Le chiffre cinq apparaît en fil rouge de ces photographies : cinq continents, cinq doigts? Ainsi, Chourouk Hriech pousse toujours plus loin la pratique du dessin en multipliant les médiums pour en explorer ses potentialités et ses matérialisations.
photographie en noir et blanc
Image : 42 x 30 cm
Encadrement : 46,2 x 34, 3 x 2,5 cm
Dans Le Monde entre leurs mains, Chourouk Hriech présente une série de photographies en noir et blanc qui prend comme sujet la jeunesse tatouée. Chaque modèle tient une mappemonde entre ses mains, déployant une gestuelle particulière. Ici, l'artiste cherche à produire un dialogue entre les images imprimées sur le globe, et ces dessins gravés sur la peau, ramenant aux aventures de vie, rêves et ambitions de chaque jeune modèle. Ces représentations du monde leur échappent inévitablement car les figures comme les symboles évoluent selon les époques. Néanmoins, en choisissant de s'affirmer par le biais du tatouage, cette jeunesse défie le temps, l'avenir et le réel. Le chiffre cinq apparaît en fil rouge de ces photographies : cinq continents, cinq doigts... Ainsi, Chourouk Hriech pousse toujours plus loin la pratique du dessin en multipliant les médiums pour en explorer ses potentialités et ses matérialisations.
pierre reconstituée
12 x 10 cm x 13 cm
©Augustin Dupuid
Avec cette série, Julien Discrit poursuit et croise deux réflexions qui sont au coeur de son travail: l'une sur les pierres, les minéraux, les cristaux, et l'autre sur les rapports d'échelle, spatiaux, géologiques et temporels de l'homme dans son environnement. Comme de futurs fossiles, ces sculptures de mains d'homme tenant des roches fixent un geste presque archaïque de préhension. En un instantané, elles proposent un « devenir pierre » qui se joue à la fois des matériaux - organique et minéral mêlés l'un à l'autre en un autre encore formé de pierre reconstituée - mais aussi des pratiques artistiques et historiques au sens où il s'agit d'inventer une esthétique contemporaine à partir d'une ruine archéologique artificielle. Il révèle ainsi les formes esthétiques déjà données dans notre environnement comme ces pierres qui sont en elles-mêmes des formes sculpturales finies.
Pierre reconstituée, résine polyuréthane
9 x 19,5 x 11 cm
Avec cette série, Julien Discrit poursuit et croise deux réflexions qui sont au coeur de son travail: l'une sur les pierres, les minéraux, les cristaux, et l'autre sur les rapports d'échelle, spatiaux, géologiques et temporels de l'homme dans son environnement. Comme de futurs fossiles, ces sculptures de mains d'homme tenant des roches fixent un geste presque archaïque de préhension. En un instantané, elles proposent un « devenir pierre » qui se joue à la fois des matériaux - organique et minéral mêlés l'un à l'autre en un autre encore formé de pierre reconstituée - mais aussi des pratiques artistiques et historiques au sens où il s'agit d'inventer une esthétique contemporaine à partir d'une ruine archéologique artificielle. Il révèle ainsi les formes esthétiques déjà données dans notre environnement comme ces pierres qui sont en elles-mêmes des formes sculpturales finies.
40 x 35 cm
Repos plonge le spectateur dans les plis d'un corps de femme dont on ne distingue que la poitrine, le ventre et les cuisses. L'audace du cadrage et la proximité du modèle soulignent la matière picturale dont la lumière et les couleurs chaudes semblent animer la chair. Nourri de la sensualité des nus de la peinture classique, Florin Stefan nous livre ici un tableau intime, baigné de désir et de mystère.
200 x 155 cm
Signé au dos
Sweatshirt (bouée) fait partie d'un ensemble de peintures issues de photographies de sweat-shirts. Très caractéristique de son travail, l'artiste transforme le cliché en jouant sur le rapport d'échelle pour lui donner un angle différent. En portant la focale sur un plan très serré et en agrandissant énormément, Mireille Blanc tend à faire échapper le sujet de l'image, et crée un filtre entre l'oeuvre et celui qui se trouve en face d'elle. En brouillant les inscriptions et le contexte de l'image souvent démodés et kitsch, elle se focalise sur l'indétermination des éléments traités, et joue sur le caractère énigmatique des sujets qu'elle rencontre.
En attendant la réouverture des galeries et le plaisir de venir découvrir l'exposition personnelle de Massinissa Selmani, nous vous proposons régulièrement des expositions thématiques virtuelles.
Depuis le début de la pandémie, nous sommes particulièrement privés de contacts physiques avec les corps des autres. Pour notre quatrième et dernière exposition virtuelle, nous avons donc choisi de vous montrer des oeuvres qui parlent du corps, de sa chair, de sa lumière, de sa fragilité, de ses mouvements ou de son absence. Le titre de l'exposition fait référence à une sculpture de Marion Baruch intitulée « Mon corps où es-tu ? ».
Avec des oeuvres de Marion Baruch, Mireille Blanc, Julien Discrit, Chourouk Hriech, Decebal Scriba et Florin Stefan.