Fragments d'un discours esthétique
29 Janvier - 5 Mars 2022
100 x 50 x 160 cm
©Nicolas Brasseur
Collection MAC VAL – Musée d'art contemporain du Val-de-Marne
30 x 30 x 30 cm
Signé et daté
46 x 32 x 27 cm
©Bonjour Garçon
Peau de terre fait partie d'une série de faïences qui s'inspire de la symbolique du pot en Inde. Matrices à la teinte diaprée, elles pourraient rendre hommage aux ancêtres. Les plis et sillons des membranes d'argile évoquent un changement d'état. Comme la mue rosée d'un organisme animal, ces peaux contiennent le souvenir d'une forme passée dont l'aspect évoque des êtres au stade embryonnaire. Les orifices nous invitent à deviner l'intérieur du corps, le contenant de la structure. En Inde, dans un rite de fertilité nommé "La danse des pots", le pot représente la femme et le monde aquatique. Chez les Sora, le pot d'argile devient "pot-esprit": pour rendre hommage aux divinités, il est constamment rechargé en liquide et nourriture, et ainsi habité le temps du rituel.
30 x 6 cm
30 x 30 x 18 cm
©Nicolas Brasseur
Inspirées de lampes funéraires aperçues par l'artiste au Musée archéologique de Syracuse en Sicile, les lampes à huile anthropomorphes de la série Lucerna sont émaillées au raku, technique d'émaillage traditionnelle japonaise. A la cuisson, la pièce subit plusieurs chocs thermiques et chimiques, des craquelures et oxydations métalliques aléatoires apparaissent alors à la surface de la céramique.
242 x 145 cm
©Margot Montigny
Depuis une dizaine d'années Marion Baruch intervient sur des chutes de tissus, provenant de l'industrie textile milanaise. Rebuts de la société industrielle et urbaine, Marion Baruch trie, sélectionne et arrange ces matériaux, jusqu'à obtenir des formes à la géométrie flexible. Suspendues au plafond ou épinglées au mur, ses oeuvres décrivent une histoire tant sociale et politique qu'individuelle et sensible.
80,5 x 94,5 cm
Après une longue période de pratique d'un art conceptuel puis relationnel, Marion Baruch a été confrontée à certaines limites physiques liées à son âge. Elle opère ainsi un tournant majeur dans sa carrière à la fin des années 2000, en retournant vers un art formel, et découvre le potentiel pictural des chutes de tissu produites par l'industrie textile. Son premier geste dans ce nouveau cycle artistique est de lier son travail sur cette matière destinée à l'oubli, avec les grands maîtres modernes qui l'ont influencée. Ainsi, l'artiste commence à consacrer ses sculptures en les dédiant à des artistes qu'elle aime et qu'elle a aimé, comme des citations libres et spontanées de l'histoire de l'art qui défile sous ses yeux dans ces espaces de vide.
200 x 150 cm
signé, titré, daté au dos
110 x 88 cm
Titré, daté, signé au dos en haut à droite
Pull, dans les nuages fait partie d'un ensemble de peintures issues de photographies de sweat-shirts. Très caractéristique de son travail, l'artiste transforme le cliché en jouant sur le rapport d'échelle pour lui donner un angle différent. En portant la focale sur un plan très serré et en agrandissant énormément, Mireille Blanc tend à faire échapper le sujet de l'image, et crée un filtre entre l'oeuvre et celui qui se trouve en face d'elle. En brouillant les inscriptions et le contexte de l'image souvent démodés et kitsch, elle se focalise sur l'indétermination des éléments traités, et joue sur le caractère énigmatique des sujets qu'elle rencontre.
44 x 118,5 cm
Cette oeuvre s'inscrit dans la continuité de la série des Pensées ou des Chants d'oiseaux ; des autogénérées, faites de traces et de cheminements rendent l'intervention artistique dépendante de facteurs aléatoires. Réalisée à partir du frottage d'une planche de parquet à la mine de plomb, elle vient sublimer les nervures du bois et les galeries creusées par les insectes, composant autant de motifs évoquant un dessin ou bien une forme d'écriture mystérieuse.
147 x 110 cm
Cette oeuvre s'inscrit dans la continuité de la série des Pensées ou des Chants d'oiseaux ; des formes autogénérées, faites de traces et de cheminements rendent l'intervention artistique dépendante de facteurs aléatoires. Réalisée à partir du frottage de planches de parquet à la mine de plomb, elle vient sublimer les nervures du bois et les galeries creusées par les insectes, composant autant de motifs évoquant un dessin ou bien une forme d'écriture mystérieuse.
Du dialogue de ces œuvres se dégage une poésie du quotidien et de l'objet, une esthétique parcellaire du détail, un discours autour du fragment que nous vous invitons à venir découvrir.