Galeristes
Exposition collective
Le Carreau du Temple
22 - 25 Octobre 2020
Collage sur tirage pigmentaire
signé
Dans la série Puce et Zig, Valérie Mréjen reprend des planches de la bande dessinée inventée par Alain Saint-Ogan et Greg en 1925 pour y changer les dialogues et créer ainsi de nouvelles histoires en lien avec des situations du milieu artistique. Entre auto-dérision sur le milieu de l'art et réminiscences de souvenirs d'enfance, l'artiste utilise le processus fictionnel pour détourner avec humour des histoires initialement destinées aux enfants.
29,7 x 12,7 cm
Titré, signé, daté au dos
Les oiseaux sont un motif récurrent dans le travail de Chourouk Hriech, symboles pour elle du spirituel et de la matérialisation du dessin comme une trajectoire. Travaillant exclusivement en noir et blanc, l'artiste choisi de dessiner pour la première fois en couleur ces animaux éclatants et fantasmés. En effet, face à la disparition des espèces elle cherche à sortir de ses habitudes artistiques pour retranscrire l'urgence de leur situation.
29,7 x 12,7 cm
Titré, signé, daté au dos
Les oiseaux sont un motif récurrent dans le travail de Chourouk Hriech, symboles pour elle du spirituel et de la matérialisation du dessin comme une trajectoire. Travaillant exclusivement en noir et blanc, l'artiste choisi de dessiner pour la première fois en couleur ces animaux éclatants et fantasmés. En effet, face à la disparition des espèces elle cherche à sortir de ses habitudes artistiques pour retranscrire l'urgence de leur situation.
42 x 29,7 cm
Cette oeuvre est issue d'une photographie d'un mobile pour enfant représentant des nains suspendus dans le vide. En insistant sur les détails, et notamment en retranscrivant le mouvement du mobile tout en jouant sur l'échelle, Mireille Blanc cherche à faire échapper le sujet initial dans les motifs qu'elle dessine. S'ajoutant à ce procédé, l'utilisation du fusain et par conséquent du noir et blanc vient appuyer cette recherche de l'abstraction du sujet en brouillant le contexte de l'oeuvre.
21 x 29.7 cm
Dans Les fleurs, Mireille Blanc s'intéresse au motif de la fleur pour l'exploiter de manière détournée. Travaillant à partir d'une photo d'un cageot de géranium, elle joue sur le rapport d'échelle pour tendre vers une certaine abstraction du sujet figurant sur son dessin. L'utilisation du noir et blanc contribue à renforcer la perte de repère du spectateur, et à diluer la perception du contexte de l'oeuvre.
40 x 30 cm
Titré, daté, signé au dos en haut à droite
Dans Jonquille, Mireille Blanc explore le rapport au reflet et à la pénétration des matières. Pour cela, elle part d'une photographie de jonquille dans un vase située devant un papier absorbant en rouleau. En retravaillant le cliché et en jouant sur l'échelle, elle se focalise sur le rapport entre le rouleau et le vase coloré, de manière à perdre le regardeur dans l'image et brouiller son contexte.
60 x 44 cm
Titré, daté, signé au dos en haut à droite
Dans Fleur 1, Mireille Blanc s'intéresse au motif de la fleur pour le travailler de manière détournée. En partant de l'envers d'un canevas représentant une rose, elle déforme d'autant plus l'image et met en avant ce travail de transformation dans sa peinture. De cette manière, l'artiste crée une œuvre laissant entrevoir une nouvelle réalité, avec la présence de traces noirs et blanches qui brouillent le sujet initial.
16,5 x 23 cm (chaque)
Curtain #2 (performance project) est une photographie de performance sur laquelle est intervenu l'artiste a posteriori. Elle s'inscrit dans un cycle de performances et d'interventions effectuées au bord de la mer, explorant la symbolique des gestes et le rapport au réel. Dans cette photographie, des rideaux exécutés à la peinture viennent se superposer à la scène représentée, créant l'illusion d'une ouverture ou d'une fermeture sur l'horizon à la fois symbolique et politique.
Image : 30 x 45 cm
Encadrement : 43 x 57,5 x 3 cm
Action II, travail conceptuel et performatif, se présente comme une situation absurde en figurant un homme grimpant une échelle au sol. Cette situation en apparence humoristique se veut davantage grinçante de manière à mieux révéler l'absurdité d'un système muselant les artistes et les contraignant à l'immobilité artistique. Aujourd'hui nommées performances, ces interventions artistiques étaient alors qualifiées d'actions, terme indéniablement doté d'une plus forte connotation politique.
22 x 27 cm
Titré, signé et daté au dos
À partir de ses souvenirs (images glanées sur Internet, séjours à l'étranger, environnement quotidien…), Yann Lacroix peint des paysages volontairement composites, habités de végétation exotique, de serres tropicales et de piscines, constitués de leur propre artificialité et vides de présence humaine mais dont la trace d'une histoire passée ou possible amène sensualité et vie : une réflexion sur les hétérotopies qui s'articule par le biais de ces lieux à la fois fantasmés et emprunts d'une poésie du quotidien comme des allégories de la peinture même.
22 x 27 cm
Signé au dos
70 x 55 cm
signé, titré, daté
Dans ce dessin, Chourouk Hriech crée un monde flottant, proche d'un paysage japonais, où se mélangent des figures florales, bestiaires et géométriques dans un travail conjuguant l'ornement à une forme de technique proche de la peinture rupestre. Suggérant l'envol d'oiseaux sans les représenter vraiment, elle conçoit une continuité entre le tissu d'un kimono et les ailes déployées de l'animal.
95 x 110 cm
Titré, daté, signé au dos
Pour Chemisier, Mireille Blanc a puisé dans ses photographies de famille des années1980. Comme souvent dans son travail, elle a recadré l’image pour ne laisser apparaître que le buste et rendre son sujet indéterminé. Peignant le processus de fabrication de l’image, elle inclut dans ce tableau un défaut d’impression qui ajoute ces stries à l’image, comme pour tendre progressivement vers l’abstraction, à mi-chemin entre souvenir personnel, et image devenue banale.
30 x 42 cm
Titré, daté, signé au dos
Ice cream puise dans une imagerie kitsch, intime et universelle, donnant au spectateur une impression de déjà vu, comme souvent face aux œuvres de Mireille Blanc. L’artiste transforme ici la matière comestible d’un banana split gourmand en objet pictural tout aussi crémeux, à la touche empâtée. Ainsi, l’artiste célèbre le pouvoir de la peinture, qui redevient avant tout une surface de matière et un écran entre le souvenir d’un repas et sa reproduction photographique.
Collage sur tirage pigmentaire
7 x 22 cm
signé
Dans la série Puce et Zig, Valérie Mréjen reprend des planches de la bande dessinée inventée par Alain Saint-Ogan et Greg en 1925 pour y changer les dialogues et créer ainsi de nouvelles histoires en lien avec des situations du milieu artistique. Entre auto-dérision sur le milieu de l'art et réminiscences de souvenirs d'enfance, l'artiste utilise le processus fictionnel pour détourner avec humour des histoires initialement destinées aux enfants.
Collage sur tirage pigmentaire
7 x 22 cm
signé
Dans la série Puce et Zig, Valérie Mréjen reprend des planches de la bande dessinée inventée par Alain Saint-Ogan et Greg en 1925 pour y changer les dialogues et créer ainsi de nouvelles histoires en lien avec des situations du milieu artistique. Entre auto-dérision sur le milieu de l'art et réminiscences de souvenirs d'enfance, l'artiste utilise le processus fictionnel pour détourner avec humour des histoires initialement destinées aux enfants.
Collage sur tirage pigmentaire
7 x 37 cm
signé
Dans la série Puce et Zig, Valérie Mréjen reprend des planches de la bande dessinée inventée par Alain Saint-Ogan et Greg en 1925 pour y changer les dialogues et créer ainsi de nouvelles histoires en lien avec des situations du milieu artistique. Entre auto-dérision sur le milieu de l'art et réminiscences de souvenirs d'enfance, l'artiste utilise le processus fictionnel pour détourner avec humour des histoires initialement destinées aux enfants.
Collage sur tirage pigmentaire
7 x 22 cm
signé
Dans la série Puce et Zig, Valérie Mréjen reprend des planches de la bande dessinée inventée par Alain Saint-Ogan et Greg en 1925 pour y changer les dialogues et créer ainsi de nouvelles histoires en lien avec des situations du milieu artistique. Entre auto-dérision sur le milieu de l'art et réminiscences de souvenirs d'enfance, l'artiste utilise le processus fictionnel pour détourner avec humour des histoires initialement destinées aux enfants.
Collage sur tirage pigmentaire
7 x 22 cm
signé
Dans la série Puce et Zig, Valérie Mréjen reprend des planches de la bande dessinée inventée par Alain Saint-Ogan et Greg en 1925 pour y changer les dialogues et créer ainsi de nouvelles histoires en lien avec des situations du milieu artistique. Entre auto-dérision sur le milieu de l'art et réminiscences de souvenirs d'enfance, l'artiste utilise le processus fictionnel pour détourner avec humour des histoires initialement destinées aux enfants.
Collage sur tirage pigmentaire
7 x 22 cm
signé
Dans la série Puce et Zig, Valérie Mréjen reprend des planches de la bande dessinée inventée par Alain Saint-Ogan et Greg en 1925 pour y changer les dialogues et créer ainsi de nouvelles histoires en lien avec des situations du milieu artistique. Entre auto-dérision sur le milieu de l'art et réminiscences de souvenirs d'enfance, l'artiste utilise le processus fictionnel pour détourner avec humour des histoires initialement destinées aux enfants.
Collage sur tirage pigmentaire
7 x 22 cm
signé
Dans la série Puce et Zig, Valérie Mréjen reprend des planches de la bande dessinée inventée par Alain Saint-Ogan et Greg en 1925 pour y changer les dialogues et créer ainsi de nouvelles histoires en lien avec des situations du milieu artistique. Entre auto-dérision sur le milieu de l’art et réminiscences de souvenirs d’enfance, l’artiste utilise le processus fictionnel pour détourner avec humour des histoires initialement destinées aux enfants.
146 x 114 cm
28 x 40 cm
Titré, daté, signé au dos
Dans Zeppelin, Mireille Blanc prend comme image-source le plan serré d'un plat, tenu entre les mains, contenant des biscuits en forme de dinosaures. En adoptant un point de vue surplombant sur ces dinosaures miniatures et en préservant le flash de l'appareil photo, l'artiste multiplie les déplacements par rapport au sujet initial, et tend vers une forme de perte, entre figuration et abstraction.
30 x 20 cm
Titré, daté, signé au dos
On retrouve dans Marbre, les courbes généreuses de la série des gâteaux sans pour autant reconnaître son sujet de prime abord. Comme l’indique le titre, l’intention de l’artiste se porte ici sur la matière alors que l’objet demeure inaccessible, rendu méconnaissable par un plan très serré. En peignant ce détail de la coiffure d’une jeune fille à partir de la photographie d’une sculpture exposée au Louvre, Mireille Blanc brouille nos repères en nous imposant de regarder autrement et s’amuse à mélanger et mettre en abyme plusieurs médiums.
27 x 35 cm
Signé au dos
22 x 27 cm
Signé au dos
42 x 59,4 cm
signé au dos en bas à droite
Dans cette série, Valérie Mréjen a agrandi des détails de cartes postales issues des Archives de la ville de Vienne. À partir de ces vues avec un ou plusieurs personnages, elle propose de courts récits de fiction qui s'inspirent des images en repensant leurs contextes, tantôt amusants, sensibles ou désenchantés. Créant un lien entre image et récit, Valérie Mréjen redonne vie à ces cartes postales, rappelant leur fonction première, celle de support d'échanges épistolaires.
© Blaise Adilon
Production Centre d'art contemporain La Halle des bouchers
Encre de Chine sur papier
22 x 18 cm
Daté et signé au dos
A l'occasion d'une exposition au Centre d'Art Contemporain en 2018, Chourouk Hriech s'est rendue à Tel Aviv. Comme souvent lors de ses voyages, elle en a ramené une série intitulée « Tel Aviv's lines ». Ces dessins en noir et blanc sont le fruit de ses découvertes au fil de son exploration de la ville. Les bâtiments flambants neufs côtoient les vieux immeubles délabrés, soulignant la constante métamorphose de la ville. On y retrouve l'architecture méditerranéenne mais aussi l'influence du Bauhaus et les grandes avenues à la californienne dans de fascinants jeux d'ombres et de lumières. Dans ce panorama architectural, Chourouk Hriech fait ressortir le contraste entre les lignes parfois austères des bâtiments et la végétation désordonnée.
Encre de Chine sur papier
22 x 18 cm
Daté et signé au dos
A l'occasion d'une exposition au Centre d'Art Contemporain en 2018, Chourouk Hriech s'est rendue à Tel Aviv. Comme souvent lors de ses voyages, elle en a ramené une série intitulée « Tel Aviv's lines ». Ces dessins en noir et blanc sont le fruit de ses découvertes au fil de son exploration de la ville. Les bâtiments flambants neufs côtoient les vieux immeubles délabrés, soulignant la constante métamorphose de la ville. On y retrouve l'architecture méditerranéenne mais aussi l'influence du Bauhaus et les grandes avenues à la californienne dans de fascinants jeux d'ombres et de lumières. Dans ce panorama architectural, Chourouk Hriech fait ressortir le contraste entre les lignes parfois austères des bâtiments et la végétation désordonnée.
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Encre de Chine sur papier
22 x 18 cm
Daté et signé au dos
A l'occasion d'une exposition au Centre d'Art Contemporain en 2018, Chourouk Hriech s'est rendue à Tel Aviv. Comme souvent lors de ses voyages, elle en a ramené une série intitulée Tel Aviv's lines. Ces dessins en noir et blanc sont le fruit de ses découvertes au fil de son exploration de la ville. Les bâtiments flambants neufs côtoient les vieux immeubles délabrés, soulignant la constante métamorphose de la ville. On y retrouve l'architecture méditerranéenne mais aussi l'influence du Bauhaus et les grandes avenues à la californienne dans de fascinants jeux d'ombres et de lumières. Dans ce panorama architectural, Chourouk Hriech fait ressortir le contraste entre les lignes parfois austères des bâtiments et la végétation désordonnée.
Encre de Chine sur papier
22 x 18 cm
Daté et signé au dos
A l'occasion d'une exposition au Centre d'Art Contemporain en 2018, Chourouk Hriech s'est rendue à Tel Aviv. Comme souvent lors de ses voyages, elle en a ramené une série intitulée « Tel Aviv's lines ». Ces dessins en noir et blanc sont le fruit de ses découvertes au fil de son exploration de la ville. Les bâtiments flambants neufs côtoient les vieux immeubles délabrés, soulignant la constante métamorphose de la ville. On y retrouve l'architecture méditerranéenne mais aussi l'influence du Bauhaus et les grandes avenues à la californienne dans de fascinants jeux d'ombres et de lumières. Dans ce panorama architectural, Chourouk Hriech fait ressortir le contraste entre les lignes parfois austères des bâtiments et la végétation désordonnée.
Image : 80 x 63,9 cm
N38W084 met en évidence des motifs à partir de relevés topographiques, ici ceux d'un vaste territoire américain. Dans la continuité de la série Mille Mississipi, le traitement des données chiffrées obtenues et le travail de la couleur révèlent une multitude de réseaux hydrographiques de ruisseaux, fleuves et rivières, métaphores ou prétextes à rêver face à des figures qui deviennent des arborescences, des connexions neurologiques, des formes végétales ou encore électriques...
21 x 13 cm
Chaque pièce de la série Diagrammes propose le récit d'un rêve, sélectionné parmi ceux de l'artiste, et matérialisé sur une page de carnet. Un léger enfoncement, obtenu grâce à une machine à écrire dénuée de ruban encreur, vient créer les lettres et les mots de ces scénarios invisibles.
Texte :
Dans un pays d'Amérique du sud se trouve un site naturel exceptionnel. Au milieu de montagnes recouvertes par la jungle se dresse une gigantesque falaise. Cet éperon rocheux domine une large vallée.
Il est formé par une grande arche dont la partie supérieure est parfaitement plane. A l'extrémité de celle-ci se trouve un énorme bloc de roche en forme de triangle, en équilibre au-dessus du vide. Il semble prêt à se détacher à tout instant. L'arche forme comme deux immenses doigts de pierre, l'empêchant de basculer.
J'apprends alors que les habitants de ces montagnes l'appellent : « La table de Dieu »
Dessin au feutre sur papier
65 x 50 cm
Oeuvre signée au dos
Grandmas est une série de dessins inspirés d'étiquettes de produits dont la marque se rapporte à un membre de la famille. C'est lors d'une résidence en Californie, que Valérie Mréjen a commencé à collectionner ces étiquettes: grand-mères, oncles, tantes, c'est toute une "famille recomposée" que l'on retrouve dans ces dessins nostalgiques, comme autant de chaleureux fantômes.
Gouache sur Canson
30 x 21 cm
42 x 59,4 cm
Signé au dos en bas à droite
Dans cette série, Valérie Mréjen a agrandi des détails de cartes postales issues des Archives de la ville de Vienne. À partir de ces vues avec un ou plusieurs personnages, elle propose de courts récits de fiction qui s'inspirent des images en repensant leurs contextes, tantôt amusants, sensibles ou désenchantés. Créant un lien entre image et récit, elle redonne vie à ces cartes postales, rappelant leur fonction première, celle de support d'échanges épistolaires.
50 x 65 cm
Signé et daté en bas à gauche
Collage
14,8 x 10,5 cm
La série LISTE ROSE a été réalisée en 1997 à partir de noms découpés dans un annuaire. Ces derniers forment des phrases, assemblées afin de créer des annonces dont le caractère licencieux fait écho au titre de la série. Ces collages, réalisés au début de la carrière de l'artiste, sont déjà révélateurs d'une démarche mettant en scène l'écriture, ici de manière humoristique en donnant un nouveau sens à des noms de famille.
Exposition :
- LISTE ROSE (1997-2017), Editions Dilecta, Paris, France, février 2018
76 x 56 cm
Signé et daté en bas à droite
Les œuvres de Massinissa Selmani trouvent leur origine dans les actualités politiques et sociales, issues de coupures de presse qu'il collectionne depuis de nombreuses années. En confrontant et juxtaposant sans cohérence logique ces éléments, l'artiste crée des scènes énigmatiques et ambiguës, soulignant le caractère ironique, voire tragique des situations absurdes et étranges représentées dans ses dessins.
50 x 65 cm
Signé, titré, daté au dos
Dans ces dessins, Chourouk Hriech représente des lieux où se mêlent des éléments architecturaux et végétaux appelant à une grande sérénité, comme des endroits idylliques du quotidien. Comme souvent dans sa pratique elle mêle des éléments réels desquels elle s'inspire lors d'un voyage et des éléments imaginaires et fantasmés. Dans ces intérieurs dessinés en noir et blanc, chaque ouverture sur le dehors laisse apparaître des paysages profonds, composés d'une nature verdoyante. Ainsi, elle superpose des architectures urbaines, ici inspirées de Madrid (une salle du Palais de l'Alcazar, une ruelle encombrée,...), et des horizons bucoliques impossibles. De cette manière, elle installe un jeu dans la perspective qui invite à une ouverture, un possible, une nouvelle façon de concevoir l'espace pour aller vers un monde rêvé.
tirage d'époque gélatine argentique noir et blanc
Image : 18,5 x 25 cm
Encadrement : 32,3 x 26,4 x 2,5 cm
Signée, titrée, datée au dos
Les photographies intitulées Labyrinth, de la série Mirror, capturent une intervention au bord de mer, et agissent comme une réflexion philosophique autour du concept de réalité. À la manière d'un labyrinthe, cette notion de réel peut prendre une multitude de chemins ; il y a une image globale de la réalité en accord avec une définition supposée établie, devenant néanmoins de plus en plus complexe et insaisissable à mesure que nos conventions communes sont interrogées, remettant en cause son existence même.
Tirages gélatine argentique noir et blanc - Triptyque
Image : 30 x 30 cm (chaque)
Encadrement : 42 x 104 x 3 cm
La série des masques est empreinte d'une forte dimension politique, mettant en scène de manière symbolique les contraintes générées à l'encontre des intellectuels roumains en période de dictature, et particulièrement les artistes.
Mask #2 suggère une réflexion à propos de l'image finale, ici par les traces laissées sur la peau après l'enlèvement d'une ficelle étroitement serrée. Oeuvre politique sans être pourtant un programme de dissidence, elle évoque le musèlement, l'oppression subie à une période de censure et de surveillance extrême, dont les séquelles visibles et invisibles perdurent.
13,9 x 8,2 cm (chaque)
Signé et daté en bas à droite
21 x 14,5 cm
Les six dessins qui composent cette série sont autant de témoignages des explorations de Chourouk Hriech à la Cité Frugès. Située à côté de Bordeaux, cette cité a été conçue par Le Corbusier pour loger les ouvriers d’une usine voisine.
L’architecture y est typique de ses réflexions sur l’urbanisme : les lignes sont droites, abruptes et l’habitat y est imaginé comme presque mathématique. Bien que le trait de Chourouk Hriech retranscrive fidèlement la géométrie des bâtiments, l’artiste représente l’architecture telle qu’elle est intégrée dans son environnement. Dans ces dessins, les lignes dures du béton de Le Corbusier côtoient les courbes douces de la végétation, les éléments urbains et naturels cohabitant avec harmonie.
25 x 18,3 cm
Signé et daté en bas à droite
Pierre reconstituée, roche
10 x 15 x 13 cm
Avec cette série, Julien Discrit poursuit et croise deux réflexions qui sont au coeur de son travail: l'une sur les pierres, les minéraux, les cristaux, et l'autre sur les rapports d'échelle, spatiaux, géologiques et temporels de l'homme dans son environnement. Comme de futurs fossiles, ces sculptures de mains d'homme tenant des roches fixent un geste presque archaïque de préhension. En un instantané, elles proposent un « devenir pierre » qui se joue à la fois des matériaux - organique et minéral mêlés l'un à l'autre en un autre encore formé de pierre reconstituée - mais aussi des pratiques artistiques et historiques au sens où il s'agit d'inventer une esthétique contemporaine à partir d'une ruine archéologique artificielle. Il révèle ainsi les formes esthétiques déjà données dans notre environnement comme ces pierres qui sont en elles-mêmes des formes sculpturales finies.
30 x 35,5 cm
Les œuvres de Massinissa Selmani trouvent leur origine dans les actualités politiques et sociales, issues de coupures de presse qu'il collectionne depuis de nombreuses années. En confrontant et juxtaposant sans cohérence logique ces éléments, l'artiste crée des scènes énigmatiques et ambiguës, soulignant le caractère ironique, voire tragique des situations absurdes et étranges représentées dans ses dessins.
57 x 77 cm
Signé et daté en bas à droite
Les œuvres de Massinissa Selmani trouvent leur origine dans les actualités politiques et sociales, issues de coupures de presse qu’il collectionne depuis de nombreuses années. En confrontant et juxtaposant sans cohérence logique ces éléments, l’artiste crée des scènes énigmatiques et ambiguës, soulignant le caractère ironique, voire tragique des situations absurdes et étranges représentées dans ses dessins.
Dessin sur terre cuite
Diam: 29 cm / Haut: 39 cm/ profondeur: 23 cm
crédit photo Blaise Adilon
Avec sa série de vases « Les puits du ciel », Chourouk Hriech continue son exploration de la pratique du dessin à travers l'utilisation de vases dont les formes font référence à des époques anciennes. A l'intérieur de ces objets quotidiens, elle place des oiseaux, pour elle synonymes de spiritualité, comme manifestations d'un 'ailleurs' inaccessible et sans fin. En ouvrant le vase, l'artiste nous invite à la découverte de cet écosystème caché et renverse les réalités. De banals objets prennent une fonction nouvelle, comme un puit donnant une fenêtre vers un nouveau possible. A l'image de l'oxymore du titre, l'artiste fait de son oeuvre un paradoxe : les vases abritent un autre ciel, et l'espace creux devient infini.
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