Paris Photo 2021
Photographie couleur
Image : 80 x 63 cm
Encadrement : 83,5 x 66,5 cm
L'homme perçoit le relief et se repère dans l'espace grâce à la coordination de ses deux yeux. Cette assertion simple est en jeu dans la série Télé-vision, pensée comme une représentation du voir sous la forme d'un portrait photographique. À la manière d'une vision stéréoscopique dans laquelle la combinaison de deux images est essentielle à l'appréhension de l'espace et du volume. Chaque photographie incarne le point de vue d'un oeil unique, à la fois pour le regardeur et le modèle. La série propose ainsi quatre portraits semblables mais uniques, présentés par paires, à l'image du regard qui se porte sur eux. En plaçant le spectateur face à la décomposition du regard, la série souligne la manière dont l'omniprésence des images modifie notre rapport au monde. A la transmission de l'expérience sensible par la parole se substitue lentement un monde tronqué en deux dimensions construit par les images.
Photographie couleur
Image : 80 x 63 cm
Encadrement : 83,5 x 66,5 cm
L'homme perçoit le relief et se repère dans l'espace grâce à la coordination de ses deux yeux. Cette assertion simple est en jeu dans la série Télé-vision, pensée comme une représentation du voir sous la forme d'un portrait photographique. À la manière d'une vision stéréoscopique dans laquelle la combinaison de deux images est essentielle à l'appréhension de l'espace et du volume. Chaque photographie incarne le point de vue d'un oeil unique, à la fois pour le regardeur et le modèle. La série propose ainsi quatre portraits semblables mais uniques, présentés par paires, à l'image du regard qui se porte sur eux. En plaçant le spectateur face à la décomposition du regard, la série souligne la manière dont l'omniprésence des images modifie notre rapport au monde. A la transmission de l'expérience sensible par la parole se substitue lentement un monde tronqué en deux dimensions construit par les images.
Image : 180 x 230 cm
Somniloquie est composé d'une photographie et d'une série de disques vinyles dont la gravure fragile sur des dub plates s'efface au fur et à mesure des écoutes par les spectateurs. Ces disques contiennent les enregistrements d'une personne parlant dans son sommeil.
Avec Somniloquie, c'est le parapsychisme que Laurent Montaron met à contribution. L'image représente une curieuse scène : un jeune homme écoute, au moyen d'un casque relié à un imposant magnétophone, un Studer-Revox PR99, les paroles, captées par un micro, que prononce une femme qui dort à deux pas de lui. La somniloquie a un passé artistique : l'expérience des sommeils hypnotiques, menée, en 1922, par Crevel, Desnos, Péret, et racontée par Breton dans Les Pas perdus.
Image : 123 x 157 cm
Somniloquie est composé d'une photographie et d'une série de disques vinyles dont la gravure fragile sur des dub plates s'efface au fur et à mesure des écoutes par les spectateurs. Ces disques contiennent les enregistrements d'une personne parlant dans son sommeil.
Avec Somniloquie, c'est le parapsychisme que Laurent Montaron met à contribution. L'image représente une curieuse scène : un jeune homme écoute, au moyen d'un casque relié à un imposant magnétophone, un Studer-Revox PR99, les paroles, captées par un micro, que prononce une femme qui dort à deux pas de lui. La somniloquie a un passé artistique : l'expérience des sommeils hypnotiques, menée, en 1922, par Crevel, Desnos, Péret, et racontée par Breton dans Les Pas perdus.
Tirage Pigmentaire
Image : 45 x 92 cm
Papier : 57 x 104 cm
Unfolding appartient à une série de photographies issues d'une performance mettant en scène différentes positions statiques dans des espaces naturels. Elle s'inscrit dans une réflexion autour des postures corporelles visible également dans The Failure ou Body sign et témoigne de l'actionnisme des années 80. Aujourd'hui nommé performances, ce type d'interventions artistiques étaient alors qualifiées d'actions, terme indéniablement doté d'une plus forte connotation politique.
Tirage Pigmentaire
Image : 25 x 71 cm
Papier : 37 x 83 cm
La série Mirror capture des interventions de Decebal Scriba au bord de mer et agit comme une réflexion philosophique autour du concept de réalité. À la manière d'un labyrinthe, la notion de réel peut prendre une multitude de chemins. Une image globale de la réalité en accord avec une définition supposée établie, devient néanmoins de plus en plus complexe et insaisissable à mesure que nos conventions communes sont interrogées, remettant en cause son existence même.
Image : 30 x 90 cm
Papier : 42 x 102 cm
Broken Horizon fait partie d'une série de recherches sur la perception de la réalité. Le paysage, se situant dans un univers minimaliste au bord de la Mer Noire, devient ici un espace de projection d'un état de crise. L'horizon y est brisé, comme un « Ararat liquide de l'isolement. »
Tirage Pigmentaire
Image : 30 x 91 cm
Papier : 42 x 103 cm
The Failure appartient à une série de photographies issues d'une performance mettant en scène différentes positions statiques dans des espaces naturels. Elle s'inscrit dans une réflexion autour des postures corporelles visible également dans Unfolding ou Body sign et témoigne de l'actionnisme des années 80. Aujourd'hui nommé performances, ce type d'interventions artistiques étaient alors qualifiées d'actions, terme indéniablement doté d'une plus forte connotation politique.
Image : 45 x 30 cm
Papier : 57 x 42 cm
Light Barrier fait partie d'une série d'expérimentations photographiques de Decebal Scriba sur le thème de la lumière. Les yeux fermés, assis au sol, simultanément unis et séparés, dans l'ambiance artificielle créée par l'éclairage d'un tube fluorescent, les deux personnages s'imaginent les gardiens de la lumière dans un contexte sombre aux sens propre et figuré.
Image : 35,8 x 80 cm
Papier : 40,25 x 90,5 cm
The Veil of Matter est lié à l’intérêt de Decebal Scriba pour les différents états et aspects de la matière. Par son regard poétique, c’est le spectacle éphémère de l’impermanence de la matière sous la lumière de l’aube qui nous est donné à voir. Les photographies forment ainsi des sortes de cartographies de l’infinité ondulatoire, comme autant de voiles de matière.
Image : 177,5 x 119 cm
Encadrement : 188,5 x 130 cm
La série États-inversés a été initiée en 2010 par Julien Discrit. À partir d'un découpage de la géographie étasunienne, l'artiste réinterprète le processus d'estompage en cartographie qui consiste à mettre en évidence les variations de terrains en reproduisant un ensoleillement fictif des pentes, produisant ainsi une impression de relief en deux dimensions. En inversant le spectre conventionnellement utilisé et en passant ces cartes en noir et blanc, Julien Discrit créé une nouvelle manière d'appréhender les reliefs et renverse la lecture du territoire américain, créant de nouveaux motifs à partir d'un mode de représentation préexistant.
Dans un premier temps, il réalise un atlas complet du relief américain en deux volumes. Dans un second temps, en 2016, il décide de réaliser des tirages de certaines villes du livre en les reproduisant en grand format. Ce faisant, il ajoute une nouvelle dimension au travail en intégrant l'idée d'échelle qui vient bouleverser notre représentation des espaces et interroge nos manières de rendre intelligible le monde qui nous entoure.
Image : 30 x 45 cm
Papier : 30 x 45 cm
Wrapped sculpture documente un travail de Decebal Scriba sur l'expression corporelle et la non-existence de l'existant. Le drap permet ici de dissimuler le corps tout en le soulignant, afin de le protéger ou bien de le fétichiser.