Kaléidoscope du réel
Exposition collective
Galerie Anne-Sarah Bénichou
4 Septembre - 24 Octobre 2021
Image : 17,5 x 17,5 cm
Encadrement : 27 x 27 x 2,7 cm (encadré)
La pelote est un motif récurrent dans le travail de Decebal Scriba dès la fin de ses études. Elle se charge d'une forte dimension symbolique et philosophique, la corde renvoyant à l'idée d'un trajet initiatique, ou encore au fil de l'existence. Composée d'enchevêtrements de fils tantôt ordonnés, tantôt chaotiques, elle introduit une réflexion sur les dilemmes existentiels.
Ceux-ci sont mis en exergue dans les tirages argentiques The clew II, où une pelote est déposée par un passant inconnu sur le rebord d'une fenêtre, avant d'accompagner dans l'image suivante les éléments essentiels à la vie, le pain et l'eau.
Ce symbole est également exploité sous forme dessinée lors d'expositions étatiques et, sous couvert de sobriété et d'innocence, permet à l'artiste d'échapper au risque de censure.
285 x 148 cm
Depuis les années 2000, Marion Baruch intervient sur des chutes de tissus de l'industrie textile milanaise. Rebuts de la société industrielle, le potentiel esthétique et formel de ces matériaux est mis en lumière par l'artiste qui les trie, les sélectionne et les arrange. Composés de pleins comme de vides, ces oeuvres se font les négatifs des formes qui y ont été découpées et constituent tout autant de géométries flexibles. Ils convoquent des histoires aussi bien sociales, artistiques et politiques qu'individuelles et sensibles; La lampe dans ma cuisine, en renvoyant à un lieu et un objet directement issus de la mémoire de l'artiste, se fait le témoignage de cette dimension autobiographique.
42 x 29,7 cm
signé, titré, daté au dos
Grand rideau (1) est un dessin issu d'une photographie d'un rideau au motifs en dentelle. À travers un processus de transformation de l'image, qui l'amène à jouer sur les rapports d'échelle et à se focaliser sur les détails et permet l'apparition d'une nouvelle réalité dans l'effacement du sujet premier. L'utilisation du fusain permet de renforcer l'abstraction en diluant les motifs dans l'oeuvre, ce qui contribue d'autant plus à faire perdre les repères du regardeur.
42 x 29,7 cm
Ballon convoque des objets banals du quotidien que l'artiste magnifie par la texture du fusain. En reproduisant les défauts de la photographie sur le calque, Mireille Blanc affirme la singularité de l'acte pictural et dévoile les mécanismes de la représentation et de ses truchements. En arrière-plan, le contexte de la scène s'évapore et donne au sujet des contours flous dans une atmosphère d'étrangeté. Le motif du ballon se transforme en un objet abstrait dont la rondeur est sublimée par des jeux d'ombre et de lumière.
140 x 120 x 55 cm
Cette œuvre est une réplique d’un cerf-volant porte antenne, l’un des tout premiers dispositifs permettant la réception d’ondes radioélectriques de basses et moyennes fréquences via l’élévation d’une antenne radioélectrique.
14 x 9 x 4 cm
Immediacy est une oeuvre constituée d'un Magnétophone à cassette portable qui enregistre les sons environnants sur une cassette sans fin, effaçant à mesure de l'enregistrement ce qui vient de s'inscrire sur la bande.
44 x 118,5 cm
Cette oeuvre s'inscrit dans la continuité de la série des Pensées ou des Chants d'oiseaux ; des autogénérées, faites de traces et de cheminements rendent l'intervention artistique dépendante de facteurs aléatoires. Réalisée à partir du frottage d'une planche de parquet à la mine de plomb, elle vient sublimer les nervures du bois et les galeries creusées par les insectes, composant autant de motifs évoquant un dessin ou bien une forme d'écriture mystérieuse.
15 x 19,5 cm
signé et daté en bas à droite
La pelote est un motif récurrent dans le travail de Decebal Scriba dès la fin de ses études. Elle se charge d'une forte dimension symbolique et philosophique, la corde renvoyant à l'idée d'un trajet initiatique, ou encore au fil de l'existence. Composée d'enchevêtrements de fils tantôt ordonnés, tantôt chaotiques, elle introduit une réflexion sur les dilemmes existentiels.
Ceux-ci sont mis en exergue dans les tirages argentiques The clew II, où une pelote est déposée par un passant inconnu sur le rebord d'une fenêtre, avant d'accompagner dans l'image suivante les éléments essentiels à la vie, le pain et l'eau.
Ce symbole est également exploité sous forme dessinée lors d'expositions étatiques et, sous couvert de sobriété et d'innocence, permet à l'artiste d'échapper au risque de censure.
51 x 30 x 52 cm
Le titre de cette pièce est emprunté au Chofar, un ancien cor musical utilisé lors de célébrations religieuses juives. Cet instrument est soufflé lors de deux fêtes différentes : Roch Hachana, le nouvel an juif, et le jour de Yom Kippour, le jour du Grand Pardon. La matière de ces oeuvres renvoie à la jonction de deux états opposés reliés par un même médium. Il s'agit de deux moulages en cire de fonderie. Le moulage représente un état entre un objet réel et un objet futur. L'artiste s'intéresse à l'état liminal habité par ces oeuvres fragiles qui leur confèrent une fonction d'outil de reproduction, qui, à la manière d'un négatif photographique, vole le « maintenant » et le « où » - pour reprendre les mots de Walter Benjamin - de l'objet moulé.
12 x 12 x 12 cm
Julien Discrit s’inspire dans NEWST de sa formation de géographe en transformant un objet fonctionnel et technique en une œuvre d’art. L’artiste reproduit un petit cube étalon permettant de mesurer l’échelle ainsi que l’orientation des objets lors des fouilles archéologiques ou des études de prospection géologiques, orienté selon les points cardinaux qui lui donnent son titre. NEWST s’inscrit dans une veine post minimaliste et interroge le statut des outils techniques, la perception que l’on en a et la limite ténue entre une œuvre d’art et un objet fonctionnel.
Dimensions variables, cerfs-volants 225 x 225 chaque
La performance The Invisible Message est la reconstitution de la première de communication sans fil. En 1866, Mahlon Loomis affirmait avoir transmis des signaux au travers de l'atmosphère à l'aide de deux cerfs-volants. L'expérience s'est tenue en Virginie (États-Unis), entre deux lieux distants de 14 miles dans les montagnes Blue Ridge. Chaque cerf-volant, en utilisant l'électricité statique naturelle de l'atmosphère, se comportait comme une antenne. Ils étaient reliés par un fil de cuivre dont l'extrémité était mise à la terre à l'aide d'une tige métallique plantée dans le sol. L'expérience consistait alors à mettre en place un système émetteur- récepteur. Les personnes menant l'expérience ayant réglé leurs montres à des intervalles prédéterminés envoyaient un signal en connectant le fil de cuivre au sol. Le récepteur observait alors le mouvement de l'aiguille d'un galvanomètre placé entre le fil relié à la terre et le second cerf-volant. The Invisible Message a fait l'objet d'une reconstitution en 2011 pour Performa 11, entre le Socrates Sculpture Park et le Lighthouse Park sur Roosevelt Island à New York.