Art Paris 2021
Exposition collective
Grand Palais Éphémère
9 - 12 Septembre 2021

22 x 22 cm
signé au dos en bas à droite
S'inspirant de poèmes de Jean Sénac, Massinissa Selmani tente de saisir le rythme si particulier de l'écriture de l'auteur en utilisant l'aquarelle pour dessiner des fragments qui viennent faire écho avec le langage. Les phrases sont parfois laissées telles quelles, parfois inventées, modifiées ou augmentées, tout en préservant et soulignant l'impertinence et l'absurde de la plume du poète révolutionnaire. Loin de l'illustration, Massinissa Selmani se focalise principalement sur le rythme formel et graphique pour développer une poésie du dessin qui lui est chère.

50 x 65 cm
signé en bas à droite
La série des Aubes insondables marque une évolution dans le travail de Massinissa Selmani. Ici, l'artiste s'intéresse à la suggestion des formes par un jeu sur l'espace et les valeurs. Si ses sources d'inspiration s'écartent de la presse écrite, ces oeuvres s'inscrivent néanmoins dans la continuité de son travail de conception d'espaces énigmatiques, flottants et imaginaires. Il constitue des environnements, au style « insondé » comme le suggère le titre, sans commencement ni fin, accentuant le mystère des scènes et des architectures flottantes.

32,5 x 25 cm
Signé en bas à gauche
Dans 3 jours de travail, Massinissa Selmani représente une scène sans décor, occupée par trois personnages aux visages anonymisés soulignant d'autant plus leur mouvement. L'uniforme de l'un suggère une position de pouvoir face aux deux autres, pouvant rappeler les images d'arrestations qui nourrissent l'actualité. Pourtant, l?artiste ne souhaite pas se référer à une situation précise, et insère des éléments énigmatiques, tels que cette longue tige en métal qui tient la distance ou ces cactus à la place des visages. Ces associations induisent une inquiétante étrangeté, entre absurdité comique et effroi.

Pierre reconstituée
16 x 17 x 13 cm
La série de sculptures regroupées sous l'appellation « Re-member » est, pour Julien Discrit l'occasion de poursuivre ses recherches sur le minéral, dans son rapport au temps et au corps. Ces sculptures montrent le plus souvent des mains tenant des roches, fossiles ou cristallisées, et viennent fixer un geste presque archaïque de préhension. En un instantané, elles proposent un « devenir pierre » qui se joue à la fois des matériaux - organique et minéral mêlés l'un à l'autre en un autre encore - mais aussi des pratiques artistiques et historiques.
Par ce geste anachronique, l'artiste reproduit à l'identique un processus de fossilisation que l'on pourrait qualifier de « naturel », consistant à déposer une empreinte dans un matériau qui la reçoit, autrement dit un moulage. Pour autant, les formes obtenues prennent ici l'aspect d'une possible métamorphose, d'une image arrêtée au sein d'un continuum où la matière se transforme et se recombine constamment.

Pierre reconstituée
18,5 x 14,5 x 13 cm
La série de sculptures regroupées sous l'appellation « Re-member » est, pour Julien Discrit l'occasion de poursuivre ses recherches sur le minéral, dans son rapport au temps et au corps. Ces sculptures montrent le plus souvent des mains tenant des roches, fossiles ou cristallisées, et viennent fixer un geste presque archaïque de préhension. En un instantané, elles proposent un « devenir pierre » qui se joue à la fois des matériaux - organique et minéral mêlés l'un à l'autre en un autre encore - mais aussi des pratiques artistiques et historiques.
Par ce geste anachronique, l'artiste reproduit à l'identique un processus de fossilisation que l'on pourrait qualifier de « naturel », consistant à déposer une empreinte dans un matériau qui la reçoit, autrement dit un moulage. Pour autant, les formes obtenues prennent ici l'aspect d'une possible métamorphose, d'une image arrêtée au sein d'un continuum où la matière se transforme et se recombine constamment.

36 x 108 cm
Dans Cinq ans, Valérie Mréjen nous plonge dans l'intimité d'une histoire d'amour fictionnelle en cinq actes dont la trame narrative se déroule au fil des détails de cartes postales noir et blanc datant des années 1970. Certains motifs sont repris en rouge par l'artiste, animant le récit et rebondissant sur les quelques mots qui servent de légende à chaque scène. Cette courte fiction plastique renvoie à la thématique de la famille et du passage du temps, propice à la célébration d'un anniversaire, et s'inscrit dans ses recherches sur les cartes postales, leur fonction épistolaire et leur rapport au langage et aux souvenirs.

35 x 55 cm
Signé au dos
Dans cette oeuvre, Florin Stefan realise une toile rassemblant cinq femmes nues, se perdant dans le bleu intense de la réunion de l’eau, des vagues et du ciel. Hommage aux baigneuses classiques, ce tableau est empreint d’une coupable innocence, à l’image de son titre Réflexions sur le jugement dernier #2 soulignant l’absurdité de l’existence et ses aboutissants dans l’intimité du quotidien.

146 x 114 cm
Titrée, datée, signée au dos
À partir de ses souvenirs (images glanées sur Internet, séjours à l’étranger, environnement quotidien…), Yann Lacroix peint des paysages volontairement composites, habités de végétation exotique, de serres tropicales et de piscines, constitués de leur propre artificialité et vides de présence humaine mais dont la trace d’une histoire passée ou possible amène sensualité et vie : une réflexion sur les hétérotopies qui s’articule par le biais de ces lieux à la fois fantasmés et emprunts d’une poésie du quotidien comme des allégories de la peinture même.

24 x 32 cm
signé, titré, daté au dos

32 x 24 cm
signé, titré, daté au dos

150 x 180 cm
signé, titré, daté au dos

180 x 130 cm
Signée, titrée, datée au dos
L'amour fait partie d'un ensemble de peintures issues de photographies de sweat-shirts. Très caractéristique de son travail, l'artiste transforme le cliché en jouant sur le rapport d'échelle pour lui donner un angle différent. En portant la focale sur un plan très serré et en agrandissant énormément, Mireille Blanc tend à faire échapper le sujet de l'image, et crée un filtre entre l'oeuvre et celui qui se trouve en face d'elle. En brouillant les inscriptions et le contexte de l'image souvent démodés et kitsch, elle se focalise sur l'indétermination des éléments traités, et joue sur le caractère énigmatique des sujets qu'elle rencontre.

30 x 24 cm
Signée, titrée, datée au dos

38 x 27 cm
Signé, titré, daté au dos

34 x 47 cm
Signé, titré, daté au dos

résine P.U, colorants
10 x 16 x 4 cm environ
©Augustin Dupuid
Avec cette série, Julien Discrit poursuit et croise deux réflexions qui sont au coeur de son travail: l'une sur les pierres, les minéraux, les cristaux, et l'autre sur les rapports d'échelle, spatiaux, géologiques et temporels de l'homme dans son environnement. Comme de futurs fossiles, ces sculptures de mains d'homme tenant des roches fixent un geste presque archaïque de préhension. En un instantané, elles proposent un « devenir pierre » qui se joue à la fois des matériaux - organique et minéral mêlés l'un à l'autre en un autre encore formé de pierre reconstituée - mais aussi des pratiques artistiques et historiques au sens où il s'agit d'inventer une esthétique contemporaine à partir d'une ruine archéologique artificielle. Il révèle ainsi les formes esthétiques déjà données dans notre environnement comme ces pierres qui sont en elles-mêmes des formes sculpturales finies.

21 x 14,5 cm
Daté et signé au dos
Comme souvent dans l’œuvre de Chourouk Hriech, le voyage est à l'origine de la pratique. Dans cette série, le séjour de l'artiste en Thaïlande, plus qu'une inspiration, en est le thème central. Ses dessins se rapprochent d'un carnet de voyage : avec un trait rapide comme dans un croquis, l'artiste dégage l'essentiel de ses sujets. Elle dépeint des aperçus éphémères de bâtiments, ruelles ou objets qui ont attiré son attention.

Pierre reconstituée, roche
10 x 15 x 13 cm
Avec cette série, Julien Discrit poursuit et croise deux réflexions qui sont au coeur de son travail: l'une sur les pierres, les minéraux, les cristaux, et l'autre sur les rapports d'échelle, spatiaux, géologiques et temporels de l'homme dans son environnement. Comme de futurs fossiles, ces sculptures de mains d'homme tenant des roches fixent un geste presque archaïque de préhension. En un instantané, elles proposent un « devenir pierre » qui se joue à la fois des matériaux - organique et minéral mêlés l'un à l'autre en un autre encore formé de pierre reconstituée - mais aussi des pratiques artistiques et historiques au sens où il s'agit d'inventer une esthétique contemporaine à partir d'une ruine archéologique artificielle. Il révèle ainsi les formes esthétiques déjà données dans notre environnement comme ces pierres qui sont en elles-mêmes des formes sculpturales finies.

Dessin sur terre cuite
Diam: 19 cm / Haut: 52 cm/ profondeur: 16 cm
Avec sa série de vases Les puits du ciel, Chourouk Hriech continue son exploration de la pratique du dessin à travers l'utilisation de vases dont les formes font référence à des époques anciennes. A l'intérieur de ces objets quotidiens, elle place des oiseaux, pour elle synonymes de spiritualité, comme manifestations d'un ailleurs inaccessible et sans fin. En ouvrant le vase, l'artiste nous invite à la découverte de cet écosystème caché et renverse les réalités. De banals objets prennent une fonction nouvelle, comme un puit donnant une fenêtre vers un nouveau possible. A l'image de l'oxymore du titre, l'artiste fait de son oeuvre un paradoxe : les vases abritent un autre ciel, et l'espace creux devient infini.
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Soie
145 x 145 cm
Depuis une dizaine d'années Marion Baruch intervient sur des chutes de tissus, provenant de l'industrie textile milanaise. Rebuts de la société industrielle et urbaine, Marion Baruch trie, sélectionne et arrange ces matériaux, jusqu'à obtenir des formes à la géométrie flexible. Suspendues au plafond ou épinglées au mur, ses oeuvres décrivent une histoire tant sociale et politique qu'individuelle et sensible.

22 x 27 cm
À partir de ses souvenirs (images glanées sur Internet, séjours à l’étranger, environnement quotidien…), Yann Lacroix peint des paysages volontairement composites, habités de végétation exotique, de serres tropicales et de piscines, constitués de leur propre artificialité et vides de présence humaine mais dont la trace d’une histoire passée ou possible amène sensualité et vie : une réflexion sur les hétérotopies qui s’articule par le biais de ces lieux à la fois fantasmés et emprunts d’une poésie du quotidien comme des allégories de la peinture même.

Graphite et mines couleur sur papier
50 x 65 cm
Signé en bas à gauche
Dans la série Amorce dans l'air léger, Massinissa Selmani assemble des éléments pour mettre en scène des situations étranges, voire absurdes, teintées d'une certaine gravité ; elles laissent deviner les signes d'un tragique latent ou les prémices d'une violence insaisissable à venir. Le potentiel fictionnel qui en résulte, construit volontairement de postures ou de fragments d'architecture qui semblent familiers, échappe à la possibilité de les situer ou de les dater. Les éléments ainsi isolés de leur contexte tendent à rendre les situations éternelles.

Graphite sur papier
32,5 x 25 cm
Signé en bas à droite
La série des Coques lourdes est l'occasion pour Massinissa Selmani de dessiner des saynètes où les personnages représentés semblent adopter des postures de repli et de passivité. Ces situations évoquent alors diverses formes de violence et de menace qui restent, comme toujours chez l'artiste, largement indéterminées. Maniant humour et gravité, Massinissa Selmani divulgue un réel entre poétique et politique.

24 x 33 cm
signé, titré, daté au dos
À partir de ses souvenirs (images glanées sur Internet, séjours à l'étranger, environnement quotidien), Yann Lacroix peint des paysages volontairement composites, habités de végétation exotique, de serres tropicales et de piscines, constitués de leur propre artificialité et vides de présence humaine mais dont la trace d'une histoire passée ou possible amène sensualité et vie : une réflexion sur les hétérotopies qui s'articule par le biais de ces lieux à la fois fantasmés et emprunts d'une poésie du quotidien comme des allégories de la peinture même.

117 x 87 cm
signé, titré, daté au dos
À partir de ses souvenirs (images glanées sur Internet, séjours à l'étranger, environnement quotidien), Yann Lacroix peint des paysages volontairement composites, habités de végétation exotique, de serres tropicales et de piscines, constitués de leur propre artificialité et vides de présence humaine mais dont la trace d'une histoire passée ou possible amène sensualité et vie : une réflexion sur les hétérotopies qui s'articule par le biais de ces lieux à la fois fantasmés et emprunts d'une poésie du quotidien comme des allégories de la peinture même.

27 x 35 cm
signé, titré, daté au dos
À partir de ses souvenirs (images glanées sur Internet, séjours à l'étranger, environnement quotidien), Yann Lacroix peint des paysages volontairement composites, habités de végétation exotique, de serres tropicales et de piscines, constitués de leur propre artificialité et vides de présence humaine mais dont la trace d'une histoire passée ou possible amène sensualité et vie : une réflexion sur les hétérotopies qui s'articule par le biais de ces lieux à la fois fantasmés et emprunts d'une poésie du quotidien comme des allégories de la peinture même.

110 x 88 cm
Titré, daté, signé au dos en haut à droite
Pull, dans les nuages fait partie d'un ensemble de peintures issues de photographies de sweat-shirts. Très caractéristique de son travail, l'artiste transforme le cliché en jouant sur le rapport d'échelle pour lui donner un angle différent. En portant la focale sur un plan très serré et en agrandissant énormément, Mireille Blanc tend à faire échapper le sujet de l'image, et crée un filtre entre l'oeuvre et celui qui se trouve en face d'elle. En brouillant les inscriptions et le contexte de l'image souvent démodés et kitsch, elle se focalise sur l'indétermination des éléments traités, et joue sur le caractère énigmatique des sujets qu'elle rencontre.

161 x 230 x 105 cm
Sophie Robichon
L'ange de Nagasaki est une reconstitution d'une statue en partie détruite par la bombe atomique larguée le 9 août 1945. La moitié disparue du visage tronqué de l'Ange de Nagasaki est présenté par l'artiste. Matérialisée dans une sculpture monumentale, cette partie manquante répare en puissance la figure de l'Ange; alter ego spectral et céleste de la figure humaine. Le jeu d'échelle vient donner à cette reconstitution la force du monument, renforçant sa dimension symbolique.
Cette oeuvre a été réalisée dans le cadre et avec le soutien du projet 1% marché de l'art.