La rose bleue
23 Novembre 2024 - 18 Janvier 2025
48 x 119 cm
Le triptyque Tre Ovali réalisé en 2015 pour une exposition en Italie se compose de trois chutes de tissu comportant en leur centre des ovales vides. Marion Baruch a imaginé ces formes comme de petits objets destinés à la vente, créant conceptuellement une petite boutique. Comme souvent chez l'artiste, ce rapport entre le vide - ici ces trois trous - et sa matérialité imaginaire viennent ironiquement dialoguer pour faire de ces rebuts destinés à l'oubli, des produits de consommation; ou comment se moquer de la surconsommation en vendant du « rien ».
60 x 48 cm
Titré, signé et daté au dos
32 x 40 cm
Titré, signé et daté au dos
41 x 60 cm
Titré, signé et daté au dos
26 x 20 cm
Titré, signé et daté au dos
Image : 80 x 63,9 cm
N38W084 met en évidence des motifs à partir de relevés topographiques, ici ceux d'un vaste territoire américain. Dans la continuité de la série Mille Mississipi, le traitement des données chiffrées obtenues et le travail de la couleur révèlent une multitude de réseaux hydrographiques de ruisseaux, fleuves et rivières, métaphores ou prétextes à rêver face à des figures qui deviennent des arborescences, des connexions neurologiques, des formes végétales ou encore électriques...
110 x 80 cm
Signé, titré, daté au dos
La série Aftertouch s'inscrit dans la continuité du travail de Julien Discrit sur les formes auto-générées. L'artiste utilise un processus d'empreinte qui lui permet d'obtenir ces formes aléatoires. Ces arborescences, ou "dendrites", rappellent des formes discernables dans de nombreux phénomènes physiques et naturels tels que les réseaux neuronaux, sanguins, végétaux ou encore géographiques comme dans l'érosion et les réseaux hydrographiques. Ces motifs étaient déjà présents dans d'autres séries de l'artiste telles que les États inversés et les Mille Mississippi. Le titre Aftertouch évoque à la fois littéralement le procédé utilisé, puisque les formes sont auto-générées après contact. Mais il fait également référence au son, "l'aftertouch" étant un effet qui joue sur la sensibilité d'expression de la touche d'un clavier électronique pour créer une variation de note.
110 x 80 cm
Signé, titré, daté au dos
La série Aftertouch s'inscrit dans la continuité du travail de Julien Discrit sur les formes auto-générées. L'artiste utilise un processus d'empreinte qui lui permet d'obtenir ces formes aléatoires. Ces arborescences, ou "dendrites", rappellent des formes discernables dans de nombreux phénomènes physiques et naturels tels que les réseaux neuronaux, sanguins, végétaux ou encore géographiques comme dans l'érosion et les réseaux hydrographiques. Ces motifs étaient déjà présents dans d'autres séries de l'artiste telles que les États inversés et les Mille Mississippi. Le titre Aftertouch évoque à la fois littéralement le procédé utilisé, puisque les formes sont auto-générées après contact. Mais il fait également référence au son, "l'aftertouch" étant un effet qui joue sur la sensibilité d'expression de la touche d'un clavier électronique pour créer une variation de note.
105 x 80 cm
Titré, signé, daté au dos
La série Aftertouch s'inscrit dans la continuité du travail de Julien Discrit sur les formes auto-générées. L'artiste utilise un processus d'empreinte qui lui permet d'obtenir ces formes aléatoires. Ces arborescences, ou "dendrites", rappellent des formes discernables dans de nombreux phénomènes physiques et naturels tels que les réseaux neuronaux, sanguins, végétaux ou encore géographiques comme dans l'érosion et les réseaux hydrographiques. Ces motifs étaient déjà présents dans d'autres séries de l'artiste telles que les États inversés et les Mille Mississippi. Le titre Aftertouch évoque à la fois littéralement le procédé utilisé, puisque les formes sont auto-générées après contact. Mais il fait également référence au son, "l'aftertouch" étant un effet qui joue sur la sensibilité d'expression de la touche d'un clavier électronique pour créer une variation de note.
46 x 38 cm
46 x 38 cm
80 x 60 cm
320 x 180 cm
16 x 13 x 6 cm
44 x 37 x 5 cm
30 x 25 x 5 cm
42 x 35 cm
Signé et daté au dos
37,5 x 19,5 x 22 cm
L’exposition collective La Rose Bleue est un hommage à deux couleurs fondamentales de l’histoire de l’art. Outre Picasso et ses deux périodes - rose et bleue - qui comptent parmi les plus importantes de sa carrière, il s’agit également d’une référence à l’une des premières expositions symbolistes qui eut lieu en Russie en 1907. La thématique de la rose bleue se voulait alors l'expression du rêve poétique, celui d'une beauté irréelle. Joyeuse et lumineuse, l’exposition défie le ciel gris de l’hiver parisien en cultivant à travers les œuvres présentées tous les dégradés de bleus et de roses possibles, du bleu pâle du ciel, au rose fuchsia d’une iridescence fantasmée... À travers la mise en relation de ces sept artistes de générations différentes, l’exposition questionne notre rapport à la poésie et à la beauté.
Malevitch écrivit au sujet de l'exposition de 1907 à Moscou « La rose bleue y représentait le but et la perfection esthétique vers laquelle chaque membre du groupe devait tendre. Elle avait été choisie comme la plus belle et la plus fine de toutes les fleurs... » En effet, déjà un siècle plus tôt, Novalis développait cette idée de la fleur bleue comme un passage entre deux mondes : le monde réel chaotique, et le monde spirituel dans lequel l’artiste se réfugie pour fuir la réalité et s’élever spirituellement. Les romantiques, à sa suite, furent fascinés par cette fleur étrange, telle une anomalie de la nature. George Sand écrivait ainsi : « Il parait que la rose bleue a longtemps été le rêve de Balzac. Elle était aussi le mien dans mon enfance, car les enfants comme les poètes sont amoureux de ce qui n’existe pas. »
Aboutissement esthétique ou fantasme d’une réalité idéale, les œuvres des artistes exposés témoignent, chacune à leur façon, de cette recherche de la forme parfaite et peut-être inaccessible. Aujourd’hui, la « fleur bleue » semble s’être vidée de sa substance, tout en gardant son âme romantique et légère. L’expression est désormais souvent dépréciative, associée à un caractère excessivement sentimental, allant jusqu’à la naïveté et ces couleurs renvoient davantage à celles des layettes enfantines. Pourtant, il nous a semblé retrouver, au travers de la vingtaine d’œuvres exposées cette recherche poétique et sensible autour de la notion de perfection de la forme.